
Stablecoins : Les Alternatives à l’USDT
L’entrée en vigueur du règlement européen MiCa (Markets in Crypto-Assets), sonne-t-elle le glas de l’USDT en Europe ? Le plus populaire des stablecoins, émis par Tether, voit son hégémonie menacée par des règles plus strictes sur la transparence des réserves, un point faible historique de l’entreprise. Face à la pression des législateurs, les investisseurs doivent désormais se tourner vers des alternatives plus conformes, mais qui restent bien sûr stables et résilientes. Heureusement, l’écosystème crypto offre des solutions variées, centralisées ou non. Dans cet article, nous vous présenterons plusieurs options vous permettant de rester dans les règles, tout en vous exposant à des jetons qui suivent le cours de monnaies fiat telles que le dollar US ou l’euro ou encore celui de métaux précieux tels que l’or.
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Table des matières
Les sablecoins centralisés conformes à MiCa
À l’heure actuelle, seules 10 sociétés entrent dans le cadre de MiCa et sont jugées aptes à émettre des stablecoins par le régulateur européen. Parmi elles, seulement 2 proposent des jetons avec des TVL assez élevés pour que nous les citions ici.

L’USDC et l’EURC de Circle
Deuxième stablecoin le plus utilisé, l’USDC est un concurrent direct de l’USDT qui se distingue par sa transparence et sa conformité réglementaire. Lancé en 2018 par le Centre Consortium (une entreprise gérée par Circle et Coinbase), le jeton est entièrement contrôlé par Circle depuis août 2023.
Enregistrée aux États-Unis comme entreprise de services monétaires, la société fait régulièrement auditer ses avoirs par le célèbre cabinet comptable Deloitte. Le jeton est conforme au règlement MiCa et peut être utilisé par les citoyens européens sur les plateformes centralisées ou non.
Depuis son lancement, l’adoption du jeton par le public n’a pas été linéaire comme le démontre la courbe ci-dessous. En effet, la confiance des utilisateurs a largement été ébranlée en mars 2023, lors de la faillite de la Silicon Valley Bank. Circle y détenait en effet 8 % de ses avoirs, ce qui a créé un mouvement de panique parmi les détenteurs du token. Des ventes paniques ont eu lieu, entrainant alors une chute du cours à environ 0,88 dollar. Heureusement, l’entreprise a pu récupérer ses fonds quelques jours plus tard, permettant ainsi au jeton de retrouver son peg.

Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Le jeton connait de nouveau une adoption croissante avec une TVL record de 60.26 milliards de dollars US au moment de l’écriture de ces lignes.
La parité du jeton est assurée par des réserves en banques, dont la très grande majorité est gérée par Blackrock et est composée de bons du Trésor Américain à court terme. Le reste est principalement constitué de cash, déposé dans diverses institutions financières.

L’entreprise propose aussi l’EURC, le stablecoin indexé sur l’euro le plus capitalisé du marché. Lui aussi conforme au règlement MiCa, il fonctionne sur le même modèle que l’USDC mais reste cependant beaucoup moins utilisé (TVL de 150 millions d’euros). Ses réserves sont quant à elles constituées à 100 % d’euros déposés en banques.
L’Eurite (EURl), le stablecoin luxembourgeois
Disponible sur Binance depuis aout 2024, l’EURl est un stablecoin indexé sur l’euro conforme au règlement MiCa. Il est émis par la société Banking Circle domiciliée au Luxembourg, qui, malgré son nom, n’aurait pas de lien avec la société Circle (USDC, EURC) citée plus haut.
L’EURl est le deuxième stablecoin en termes de TVL indexé sur l’euro et conforme à MiCa. Loin derrière son concurrent, elle ne s’élève cependant qu’à 37 millions de dollars US. Le jeton n’est donc pas très liquide et s’échange principalement contre de l’USDT sur Binance, ce que le rend inutilisable pour ceux qui se plient à la législation.
Les réserves qui assurent la parité du jeton sont constituées de 100 % de cash en euros.

Les stablecoins indexés sur l’or
Si la stabilité des cryptomonnaies inquiète les investisseurs, celle des monnaies fiat peut aussi faire peur à ceux qui veulent protéger leur épargne. Ces derniers peuvent alors se tourner vers des stablecoins indexés sur l’or, métal qui fait office de valeur refuge depuis longtemps déjà.
Ces jetons ne font pas (encore ?) partie de ceux qui entrent dans le viseur de MiCa, et les investisseurs jouissent encore de la liberté de les utiliser à leur guise.

Le Tether Gold (XAUt)
Si Tether n’a pas su plaire au législateur européen avec l’USDT, l’entreprise passe encore entre les mailles du filet avec le XAUt. Ce jeton est un stablecoin indexé sur le cours de l’once d’or, dont la parité est assurée par des réserves physiques composées de 644 barres d’or pesant un total de 7667,7 kg.
Bien que la transparence du groupe laisse à désirer, ses réserves semblent auditées plus souvent que celle de Fort Knox. LA TVL du jeton s’élève à 765 millions de dollars US, en faisant le plus capitalisé des tokens indexés à l’or un token, et le rendant très liquide et facile à échanger. Tether propose même une option de livraison physique (en Suisse) de l’or sous-jacent pour les gros détenteurs.

Le jeton est accessible depuis de nombreuses plateformes centralisées (mais pas Binance) et décentralisées (Uniswap, Curve,…).
Le PAXG de Paxos
Émis par Paxos Trust Company, le PAXG est indexé sur l’once d’or et fonctionne sur le même principe que son concurrent évoqué plus haut. Chaque jeton est garanti par une once d’or fin, stockée dans les coffres de la LBMA (London Bullion Market Association) à Londres.
Paxos est régulé par le NYDFS (New York Department of Financial Services) et publie des attestations mensuelles vérifiées par des tiers pour confirmer la correspondance entre les tokens en circulation et les réserves physiques. Il est possible pour les détenteurs des jetons de demander une livraison de l’or physique ou un échange contre leur valeur en monnaie fiduciaire.
Avec une TVL de 673 millions de dollars US, celle du PAXG suit de très près celle de son concurrent. Le jeton est un ERC20 émis sur Ethereum et est disponible sur de nombreuses plateformes centralisées (Binance, Kraken, Bitget, Kucoin, etc) et décentralisées (Uniswap).

Le Veraone (VRO) de AuCoffre
Bien que son marché soit plus modeste que celui des 2 jetons que nous venons d’évoquer, le VRO (VeraOne) est cependant une alternative méconnue mais solide pour investir dans l’or via la blockchain.
Le jeton est géré par différentes entités, toutes liées à la célèbre entreprise française spécialisée dans l’achat, la conservation et la vente d’or et d’autres métaux précieux AuCoffre.
Le projet est structuré autour de plusieurs entités régulées. LinGOLD Ltd, enregistrée au Royaume-Uni, est en charge de la gestion du site veraone.io, et la plateforme centralisée Crypcool, agréée PSAN par l’AMF, permet l’achat et la vente des jetons VRO.
Le cours du VRO est indexé sur celui du gramme d’or. La parité est garantie par des réserves physiques stockées en Suisse et en Espagne qui sont auditées annuellement par des acteurs extérieurs. Le jeton est actuellement échangeable contre de l’ETH ou du BTC.
La société émettrice prélève des frais raisonnables lorsque vous lui achetez (0.5 % du montant) ou lui revendez vos tokens (1 %). Ces frais ne s’appliquent pas si vous échangez vos tokens sur le marché secondaire. Un smart contract intégré prélève automatiquement 1 % par an, réparti mensuellement, pour couvrir les coûts de stockage et d’assurance (aussi appelés frais d’oxydation).

Avec une capitalisation d’environ 28,5 millions de dollars, le VRO ne rivalise pas encore avec les géants du secteur. Cependant, la rigueur en matière de transparence, la réputation et le modèle économique (frais) de l’entreprise, sont clairement des gages de sécurité pour les investisseurs qui veulent acquérir un jeton qui représente véritablement un titre de propriété sur de l’or physique.
Les stablecoins décentralisés
Les régulateurs n’ont pas encore les bras assez longs pour pouvoir intervenir comme ils le souhaiteraient sur les projets décentralisés. Ainsi, plusieurs stablecoins échappent encore à MiCa et restent accessibles en toute légalité pour les amateurs de DeFi.
Le DAI et l’USDS
Le DAI est un stablecoin décentralisé surcollatéralisé lancé en 2017 par MakerDAO (renommé Maker puis Sky), devenu une référence dans l’écosystème DeFi. Contrairement aux stablecoins traditionnels, le DAI maintient sa parité avec le dollar grâce à des collatéraux constitués d’autres cryptomonnaies plutôt que par des réserves fiduciaires centralisées. Initialement basé sur un collatéral unique (ETH), il a évolué vers un modèle multi-tokens en 2019, intégrant progressivement divers jetons puis des actifs réels (RWA).

Ainsi, après son lancement, le protocole a connu plusieurs améliorations majeures, notamment avec l’introduction du « DAI Savings Rate (DSR) », un vault permettant à ceux qui y déposent du DAI de générer des intérêts. Le DAI a passé l’épreuve du temps et a survécu à de nombreux événements qui auraient pu lui causer du tort. Le jeton se positionne donc comme une alternative crédible aux stablecoins centralisés, tout en conservant les principes fondamentaux de transparence et de décentralisation.
Depuis fin 2022, Maker a entamé une transformation majeure en suivant sa feuille de route « Endgame » réaligner l’économie du protocole et améliorer sa décentralisation. En aout 2024, le protocole a changé de nom pour devenir Sky, marquant le passage du DAI à l’USDS (et du DSR au sUSDS) : le DAI peut être « upgradé » par ses détenteurs pour devenir de l’USDS. Cette évolution s’accompagne d’un profond remaniement de l’écosystème, incluant la création de SubDAOs spécialisés, l’introduction d’outils de gouvernance assistés par IA, et le lancement d’une nouvelle blockchain dédiée (NewChain). Le token de gouvernance du protocole MKR est remplacé par le SKY (selon un ratio de conversion de 1 pour 24 000).
À eux deux, le DAI et l’USDS (et leurs versions générant du rendement) ont une TVL de plus de 13.8 milliards de dollars US (celle du DAI se transférant progressivement vers celle de l’USDS). Ce sont les stablecoins les plus utilisés après l’USDT et l’USDC.
Les deux jetons sont très bien intégrés à l’écosystème crypto. L’USDS n’est pour l’instant que disponible via des plateformes décentralisées, mais est déployé sur de plus en plus de blockchains et est intégré par de plus en plus de protocoles DeFi.
Le LUSD de Liquity
Bien que moins répandu que d’autres stablecoins, le LUSD se distingue par son approche radicalement décentralisée et résistante à la censure. Contrairement aux modèles traditionnels, son protocole est totalement immuable, sans possibilité de modification, même par ses créateurs. Aucune DAO ne le contrôle, et les interfaces pour interagir avec reposent sur des front-ends indépendants, renforçant sa résilience.
Le jeton est surcollatéralisé par un minimum de 110 % d’ETH (plus de 400% au moment de l’écriture de ses lignes). Il est possible d’emprunter des LUSD en déposant des ETH avec un frais unique de 0,5 %, favorisant les prêts à long terme.
Pour maintenir sa parité avec le dollar, le protocole utilise trois mécanismes clés :
- Une pool de stabilité : c’est une réserve de LUSD qui sert à couvrir les liquidations, récompensant les déposants avec des ETH à prix réduit et des jetons LQTY ;
- Un système de rééquilibrage entre les comptes d’emprunt : si la pool de stabilité est vide, la dette est redistribuée parmi les autres emprunteurs ;
- Un recovery mode : il modifie les conditions de prêt si le collatéral total passe sous 150 %.

Lancé en 2021, le LUSD a atteint une capitalisation de 1,5 milliard de dollars avant de subir des liquidations massives lors du crash de l’ETH en mai 2021. Malgré une circulation réduite à 50 millions de LUSD aujourd’hui, il a prouvé sa stabilité, fluctuant autour du dollar sans perdre sa parité. Le LUSD reste ainsi une option niche mais robuste pour les utilisateurs dont la priorité est la résistance à la censure et la transparence.
Les stablecoins qui peuvent générer du rendement
Le fxUSD de f(x)Protocol
f(x) Protocol est un nouveau protocole DeFi qui offre deux possibilités distinctes à ses utilisateurs :
- D’un côté, il permet de prendre des positions longs sur le BTC (wrappé) avec un effet de levier ajustable (x2 à x7). Il intègre un mécanisme innovant de « liquidation brake » qui réduit considérablement les risques de liquidation. Ceux d’entre vous qui souhaitent plus d’informations sur cette fonctionnalité peuvent visionner l’interview en français de Cyrille Briere menée par Benoit Huguet ;
- De l’autre, il propose une solution attractive pour générer du rendement avec des stablecoins, notamment avec le fxUSD émis par le protocole.
Le fxUSD est intégralement garanti par des ETH stakés chez Lido (stETH). Le protocole utilise un mécanisme qui maintient constamment une collatéralisation à 100%. Les positions avec levier servent à assurer une surcollatéralisation globale.
Les utilisateurs peuvent générer du rendement avec le fxUSD (ou avec de l’USDC) en déposant leurs jetons dans une pool de stabilité qui sert à maintenir le peg en cas de déséquilibre. Le rendement est généré grâce aux intérêts du stETH et aux frais que payent ceux qui ont des positions avec levier. cas de déséquilibre. Le rendement est générer grâce aux intérêts du stETH et aux frais que payent ceux qui ont des positions avec levier.

Le fxUSD est disponible sur le marché depuis quelques mois seulement (aout 2024), ce qui explique que sa TVL reste encore modeste par rapport à celle des mastodontes de l’écosystème (environ 15 millions de dollars). Le protocole n’en reste pas moins une option à considérer pour ceux qui veulent générer du rendement facilement avec des risques limités.
L’USR de Resolv
On vous l’a présenté il ya peu comme une excellente opportunité pour farmer son airdrop, Resolv est un protocole DeFi qui propose un stablecoin synthétique novateur adossé à l’ETH, l’USR. Ce dernier qui offre à la fois stabilité et opportunités de rendement attractives.
Le protocole maintient la parité avec le dollar grâce à un mécanisme ingénieux combinant collatéral en ETH et positions short sur contrats perpétuels, créant ainsi une couverture delta-neutre contre les fluctuations du marché.

Voici comment cela fonctionne en détail :
- Resolv détient de l’ETH (ou de l’ETH staké) comme collatéral principal, ce qui constitue une position long sur l’éther.
- En parallèle, le protocole ouvre des positions short sur des contrats perpétuels ETH, des produits dérivés qui suivent le prix de l’ETH sans date d’expiration.
Cette double position crée un équilibre mécanique. Lorsque le prix de l’ETH augmente, la valeur de la position short diminue, mais cette perte est exactement compensée par l’augmentation de valeur du collatéral ETH détenu. Inversement, si le prix de l’ETH baisse, le gain sur la position short compense la diminution de valeur du collatéral ETH.
Pour plus de sécurité en cas de conditions extrêmes, Resolv a aussi mis en place un pool de liquidité (la RLP) qui sert à surcollatéraliser l’USR à hauteur minimum de 110 % via différents actifs. En cas de problème de parité, le protocole s’en sert pour ramener l’USR à sa valeur normale.
Pour inciter les utilisateurs à déposer des jetons dans cette pool, Resolv redistribue les bénéfices du protocole à ceux qui participent. Deux solutions sont proposées :
- Staker des USR pour obtenir des stUSR : cela permet de toucher 70% des profits (partagés avec les détenteurs de RLP) tout en conservant la possibilité de retirer ses fonds à tout moment ;
- Acheter des jetons RLP qui représentent des parts la pool de liquidité : en détenant ce jeton, vous partagez 70 % des bénéfices avec les détenteurs de stUSR + les 30 % restants. En contrepartie, vos jetons sont les premiers à trinquer en cas de problème de parité.
Bien qu’encore jeune, l’USR a d’ores et déjà conquis de nombreux utilisateurs de la DeFi avec une TVL de 480 millions de dollars à la rédaction de ces lignes.
Pour des informations plus détaillées sur le fonctionnement de ce protocole, nous vous invitons à vous reporter à cet article. Si vous voulez profiter de l’airdrop qui pourrait être très lucratif, commencez par utiliser notre lien d’affiliation qui vous permettra de gagner 20 % de points supplémentaires. On vous explique toutes les techniques pour gagner un maximum ici.
L’USH, le premier stablecoin décentralisé natif de MultiversX
Lancé il y a quelques semaines à peine, l’USH est le premier stablecoin décentralisé natif de MultiversX créer par Hatom. Il vient combler un manque crucial de liquidité sur cette blockchain, où les stablecoins existants dépendaient alors de bridges risqués et coûteux.

L’USH est un stablecoin surcollatéralisé qui assure sa parité avec le dollar US grâce à une réserve constituée de divers autres tokens et à un ingénieux mécanisme. LeL’USH est un stablecoin surcollatéralisé qui assure sa parité avec le dollar US grâce à une réserve constituée de divers autres tokens et à un ingénieux mécanisme. Les utilisateurs peuvent minter des USH de deux manières différentes :
- Avec les isolated pools : les utilisateurs déposent de l’EGLD ou du wTAO pour pouvoir minter des USH à hauteur de 75 % de la valeur de leur dépôt (72,5 % pour les wTAO). Durant l’emprunt, Hatom dépose les collatéraux en liquid staking, ce qui génère du rendement. Celui-ci est redistribué à ceux qui utilisent leur jetons pour les déposer dans le « staking module » (voir plus loin) ;
- Avec les lending pools : ces pools acceptent divers actifs (USDC, wBTC, HTM, MEX, UTK) pour minter des USH à hauteur de 40 % à 80 % du dépot. Les utilisateurs doivent payer des intérêts, eux aussi redistribués au « staking module ».
Pour que l’USH ne perde pas sa parité même en cas de chute importante des cours des cryptomonnaies servant de collatéral, Hatom a tout prévu. Le système s’appuie sur 2 mécanismes distincts :
- un mécanisme d’arbitrage : sur Hatom Protocol, la valeur de l’USH est toujours égale à un dollar, quel que soit son prix réel sur le marché. Si l’USH vaut plus de 1 dollar sur le marché, les utilisateurs peuvent en minter pour 1 dollar sur le protocole et les revendre aussitot sur le marché. Ils empochent alors la différence et font baisser le cours. À l’inverse, si l’USH vaut moins de 1 dollar sur le marché, les détenteurs peuvent racheter des USH à bas prix pour rembourser leurs dettes, réduisant l’offre et faisant remonter le cours ;
- un système de rédemption : si l’USH se déprécie durablement, les utilisateurs peuvent échanger de l’EGLD contre des USH à prix réduit. Le protocole cible les positions les plus risquées. Les USH récupérés sont brûlés pour réduire l’offre et faire remonter le prix.
Si cela vous intéresse, nous vous expliquons en détail le fonctionnement d’Hatom et de l’USH dans cet article.
Par ailleurs, il est possible de générer du rendement (55 % APY au moment de la rédaction de cet article) en déposant vos USR dans le « staking module ». Ces derniers viennent des intérêts générés par les isolated pool (liquid staking) et par les lending pool (frais d’emprunt).
En quelques semaines à peine, l’USR a déjà une TVL de plus de 3 millions de dollars qui devrait augmenter au fil de son intégration par les protocoles DeFi.
Le mot de la fin
Avec MiCA, l’USDT risque de perdre du terrain en Europe. Comme vous venez de le constater, les alternatives conformes (ou qui y échappent) ne manquent pas. L’innovation dans ce secteur ne cesse de progresser, laissant présager l’émergence prochaine de nouvelles solutions encore plus résilientes, transparentes et moins risquées.
Si les stablecoins vous intéressent, nous y avons consacré un chapitre entier de notre encyclopédie. Vous y découvrirez non seulement leur évolution historique et leurs mécanismes techniques, mais aussi les enjeux géopolitiques et économiques qui expliquent pourquoi les autorités financières mondiales leur accordent une attention si particulière.