Bitcoin trop risqué pour la Pologne ? La banque centrale rejette l’idée d’une réserve en BTC

Or 1 – Bitcoin 0. La banque centrale de Pologne a récemment exprimé sa position sur Bitcoin, et elle est loin d’être favorable. Selon Adam Glapiński, président de l’institution, il n’est pas question de détenir des réserves en Bitcoin, car cet actif ne répond pas aux critères de sécurité nécessaires. Bitcoin est en effet jugé trop volatil et incertain pour être considéré comme une réserve stratégique.

Les points clés de cet article :
  • La Banque centrale de Pologne a refusé de considérer Bitcoin comme une réserve en raison de sa volatilité et de son manque de sécurité.

  • Aux États-Unis, un groupe de travail a été créé pour explorer la possibilité d’une réserve en Bitcoin, mais l’idée suscite également des critiques.

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Bitcoin : Un actif trop risqué pour la Pologne ?

Lors d’une conférence de presse, Adam Glapiński a déclaré que pour être ajouté aux réserves de la banque, un actif doit être « absolument sûr ». Il a d’ailleurs comparé Bitcoin à l’or, soulignant que le métal jaune avait contribué à une augmentation de 22 % de la valeur des réserves de la banque l’année dernière. Bien qu’il reconnaisse que « beaucoup de choses peuvent être dites sur Bitcoin », le responsable reste sceptique quant à son utilisation comme élément permanent et sûr des avoirs de la banque.

« Vous pouvez en acheter beaucoup et gagner beaucoup, tout comme vous pouvez perdre beaucoup. Cependant, nous préférons quelque chose de certain », a-t-il ajouté. Cette prudence n’est pas surprenante, car les banques centrales sont généralement des institutions conservatrices, axées sur la stabilité des prix, le plein emploi et la stabilité financière.

Pour Adam Glapiński, président de la banque centrale de Pologne, Bitcoin n'a pas sa place dans les réserves de la banque centrale nationale, car il est trop volatil et pas assez sûr.
Pour le président de la banque centrale de Pologne, Bitcoin, c’est non !

Seuls les États-Unis parlent ouvertement d’une telle réserve

La réticence de la Pologne à adopter Bitcoin contraste avec ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique. Aux États-Unis, le président Donald Trump a créé un groupe de travail pour étudier la création d’une réserve en Bitcoin, et plusieurs États américains envisagent des législations similaires.

Cependant, rien n’est encore acté et là-bas aussi, des voix s’élèvent pour critiquer le projet. Mais pour trouver d’autres détracteurs de ce type de réserve, pas besoin d’aller aussi loin puisque la Banque centrale européenne, par l’intermédiaire de Christine Lagarde, a aussi affirmé que les réserves devaient être liquides, sûres et sécurisées, laissant entendre que Bitcoin ne répondait pas à ces critères.

Malgré la résistance actuelle, le simple fait que les banques centrales commencent à parler de Bitcoin dans ce contexte pourrait signaler un changement de climat. Et il faut bien reconnaitre que la prudence de certaines banques centrales est plutôt logique dans la mesure où il n’y a pas si longtemps, Bitcoin était soi-disant utilisé par les criminels et les terroristes ! Les mentalités changent, mais il faut leur laisser le temps. Surtout qu’on part de loin.

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Ben Canton

Prof à la ville comme à la scène, vulgariser et expliquer c'est mon quotidien. Crypto-agnostique pratiquant, je cherche la lumière dans les ténèbres des internets en essayant d'éviter les querelles de chapelles ! En attendant la révélation, j'achète du Bitcoin pour mes enfants et je m'enthousiasme pour les projets à destination du grand public.