Ethereum en danger ? Le rendement du staking s’effondre face à la concurrence
- Ethereum a finalisé sa transition historique vers le Proof of Stake en septembre 2022, mais le rendement du staking continue de chuter de manière inquiétante.
- Avec un rendement annualisé tombé à 3 %, Ethereum se retrouve loin derrière d’autres blockchains comme Cosmos et Solana, qui offrent des rendements beaucoup plus élevés.
En septembre 2022, le réseau Ethereum a finalisé sa transition vers le Proof of Stake (PoS) via le déploiement de The Merge. Sans grande surprise, de nombreux utilisateurs se sont rués sur le staking pour générer un rendement sur leurs ETH. Toutefois, l’augmentation du nombre de validateurs a inévitablement fait chuter le rendement. Cela fait peu à peu perdre à Ethereum sa compétitivité face à d’autres blockchains en PoS.
Staking sur Ethereum : le rendement continue de chuter
Bien qu’Ethereum ait finalisé la transition au Proof of Stake en 2022, la beacon chain, à savoir la couche consensus d’Ethereum en Proof of Stake a été déployée en 2020. Ainsi, la transition du Proof of Work au Proof of Stake s’est déroulée sur une période de deux ans.
Lors de son lancement, le rendement du staking était aux alentours de 17 %. Sans grande surprise, celui-ci a par la suite chuté jusqu’à atteindre les 4 % lors du passage définitif au PoS en 2022.
Malheureusement, cela n’a pas empêché la tendance de se poursuivre. En effet, les stakers ont vu les rendements continuer de chuter jusqu’à atteindre les 3 % annualisé, au moment de la rédaction de ces lignes.
Comme abordé en introduction, cette chute des rendements est principalement causée par l’augmentation constante du nombre de validateurs sur le réseau. En effet, le réseau compte actuellement plus d’un million de validateurs distincts.
Ethereum loin derrière la concurrence ?
Lorsqu’on compare les chiffres, nous pouvons déceler une importante disparité entre les rendements proposés par le staking sur différentes blockchains.
Ainsi, avec ses 3 % de rendement annualisé, Ethereum est loin d’être la blockchain la plus rentable sur le staking. À titre de comparaison, Cosmos, Polkadot, Celestia ou encore Solana proposent quant à eux des rendements qui vont de 7 % à 21 % annualisés.
Toutefois, il convient de remettre les choses dans leur contexte. En effet, le rendement annualisé est une métrique intéressante, mais elle doit être mise en parallèle avec les évolutions du cours de chaque jeton.
En effet, bien qu’Ethereum présente un rendement inférieur, les performances de l’ETH permettent de mitiger le résultat face à d’autres cryptos telles que le DOT ou l’ATOM, qui n’ont pas aussi bien performé sur l’année écoulée.
Ainsi, dans la liste citée précédemment, seul le SOL et le TIA ont mieux performé que l’ETH sur les marchés.
De leur côté, les développeurs d’Ethereum continuent de prévoir les prochaines évolutions à venir sur le réseau. Récemment, Vitalik Buterin a dévoilé l’ensemble des évolutions qui seront apportées au staking afin de maintenir sa décentralisation et son efficacité.