Bitcoin fait sa rentrée des classes au Salvador

Le lundi, j’ai Bitcoin de 9h à 10h. Cette phrase pourrait être prononcée par un jeune écolier du Salvador à partir de lundi prochain à l’occasion du démarrage d’un nouveau programme dans les écoles publiques du pays. Ce contenu pédagogique est initié et assuré par les équipes de l’organisation non gouvernementale Mi Primer Bitcoin et il a comme objectif d’apprendre les rudiments de l’utilisation de Bitcoin aux enfants, au sein même des établissements scolaires. Le pays de Nayib Bukele continue ses expérimentations autour de la crypto malgré les critiques et les réserves d’une partie de la communauté internationale. Focus sur cette nouvelle initiative plutôt réjouissante.

L’ONG Mi Primer Bitcoin dépoussière l’école avec Bitcoin

C’est le ministère de l’Éducation du Salvador qui l’a annoncé conjointement avec les responsables de l’ONG Mi Primer Bitcoin (MPB) – mon premier bitcoin. Le programme se base sur la formation préalable des enseignants qui recevront les rudiments de base afin de pouvoir ensuite assurer les contenus pédagogiques. 150 professionnels de l’éducation issus de 75 écoles sont concernés pour commencer, mais l’initiative sera étendue au reste du pays en cas de succès.

Les responsables de cette classe d’un nouveau genre ont de grandes ambitions pour le futur et sont conscients de l’importance de la transmission :

« En tant que premier pays à adopter Bitcoin, le Salvador sera un exemple pour le monde. Une éducation de qualité est donc notre meilleure chance de garantir que cet exemple soit positif. »

Concrètement, les élèves vont s’exercer à envoyer et à recevoir quelques sats histoire de se familiariser avec les concepts de portefeuille, de clé publique, mais ils auront aussi des leçons plus formelles à propos de la monnaie et de son alter ego numérique, la cryptomonnaie.

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Le Salvador persiste dans sa politique et fait même des émules

John Dennehy, le fondateur de MPB, s’est bien entendu réjoui de la mise en place à grande échelle de son idée et se rappelle les débuts, non sans nostalgie :

« Lorsque Mi Primer Bitcoin a commencé il y a deux ans, l’un des rêves était d’éduquer une nation. C’est donc une étape importante que nous venons de franchir. Le Salvador ouvre la voie en matière d’éducation publique sur le Bitcoin et nous nous attendons à ce que d’autres pays suivent. Parce que le monde regarde. »

Et le monde ne fait pas que regarder, car dans la sous-région, deux autres pays se sont déjà déclarés intéressés par le programme, alors que Bitcoin Cuba a annoncé se lancer dans l’expérience. Dans le même genre, mais sur un autre continent, c’est le projet Bitcoin Ekassi qui a mis l’éducation des enfants au centre de son projet avec toujours Bitcoin comme outil principal d’émancipation en Afrique du Sud. Ses fondateurs se sont d’ailleurs largement inspirés du principe d’économie circulaire développée par Bitcoin Beach au Salvador.

N’en déplaise aux nombreux détracteurs du président Bukele, le pays poursuit donc son odyssée dans la crypto avec pour ambition de sortir le plus de gens possible de la pauvreté tout en s’affranchissant des anciens modèles économiques qui ont maintenu le pays dans la misère pendant des décennies. Alors oui, ce n’est pas parfait. Et oui, la réussite actuelle est mitigée. Mais personne n’a dit que tout se ferait en un jour et de toute façon, le statu quo n’était plus tenable pour ce petit état de l’isthme sud-américain, toujours en queue de peloton dans les classements internationaux qui n’a pas grand-chose à perdre en matière d’expérimentation.

Bitcoin est résistant et résilient. Demain ou dans quelque temps, vous serez content d’en avoir acheté pendant la crise. Ne tardez pas trop pour profiter des conditions d’achat actuelles, et économisez encore 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien ! Courez vous inscrire sur Binance (lien commercial).