KPMG tord le cou aux clichés sur Bitcoin
Si c’est ce big boss qui le dit… KPMG est un des quatre plus importants cabinets d’audit au monde, avec Deloitte, PricewaterhouseCoopers et Ernst & Young. Il est présent dans 143 pays et emploie plus de 260 000 personnes. Cette très grosse pointure du secteur a décidé d’appliquer à Bitcoin les mêmes critères d’analyse extra financière qu’elle utilise pour une entreprise classique qui chercherait à connaitre ses impacts sur l’environnement et la société. Le sigle ESG désigne ainsi les trois principaux critères d’observation communément admis : environnement, social et gouvernance.
Après avoir rappelé succinctement ce qu’est Bitcoin, les équipes de KPMG démontrent dès l’introduction que Bitcoin n’est pas le monstre de consommation énergétique souvent décrit. Il serait, au contraire, plutôt sobre si on le compare à d’autres secteurs économiques. Mais sans plus attendre, défrichons ensemble ces 12 pages d’analyse touffue, en commençant par l’impact environnemental, puis les enjeux sociaux et en finissant rapidement par la gouvernance
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Bitcoin, cet allié de la lutte pour le climat
Les mineurs rentabilisent des installations d’énergies renouvelables
Nous en avons fréquemment parlé dans nos colonnes. Le mining de bitcoins s’est depuis longtemps déjà positionné sur des sources d’énergies renouvelables (EnR). Pas forcément pour des raisons éthiques ou écologiques au départ, mais surtout pour des raisons économiques.
En tant que gros consommateur d’énergie, il est important de trouver des sources pas chères. Or, il apparait que les installations d’EnR ont continuellement les mêmes problèmes de production discontinue (vent, soleil, …), d’éloignement des centres de consommation et de rentabilité des installations au démarrage. Et justement, l’installation de mineurs de bitcoins peut aider à résoudre tout ou partie de ces problématiques, et ainsi participer à l’installation de nouvelles structures, comme on peut le lire dans le rapport de KPMG.
De plus, une unité de minage peut aisément trouver sa place dans un réseau énergétique qui aurait un surplus régulier de production et l’utiliser. Lorsque la demande augmentera, il se débranchera. Car c’est la grande particularité de cette activité : sa grande flexibilité qui permet d’optimiser la moindre quantité d’énergie, et donc de l’économiser.
Récupération de la chaleur et réduction des émissions de méthane
Ensuite, KPMG s’est penché sur un autre aspect de l’industrie qui est sa production collatérale de chaleur qui peut être récupérée de multiples façons afin de ne pas la perdre. Chauffage collectif de centres commerciaux, de bâtiments publics, … De nombreux exemples existent, et d’autres sont en cours de construction.
Enfin, le dernier exemple vertueux concernant l’environnement est l’utilisation d’unité de minage pour récupérer et utiliser les gaz brûlés au quatre coins du monde par l’industrie pétrolière et qui polluent énormément dans ce qu’on appelle : le torchage de gaz naturel. En utilisant cette énergie prête à être gaspillée, les mineurs valorisent un déchet, tout en faisant baisser les émissions de méthane.
Comment Bitcoin favorise l’inclusion financière et lutte contre l’inflation
Un outil au service des plus faibles et des exilés
Passons maintenant aux enjeux humains derrière Bitcoin. Et là encore, les chercheurs de KPMG sont unanimes : c’est une avancée majeure, malgré la mauvaise publicité autour des utilisations illégales de ce dernier. Tout d’abord, l’audit souligne le caractère transparent de la blockchain, qui empêche réellement au grand banditisme et aux organisations criminelles de l’utiliser. Ensuite, le rapport souligne l’intérêt prépondérant de la technologie dans le cadre des transferts d’argent entre les travailleurs émigrés et leur pays d’origine, comme en Afrique ou en Amérique latine.
Facile, peu cher et accessible à tous, Bitcoin permet de démocratiser les paiements internationaux. Bien sûr, le rapport souligne aussi le caractère universel de ce système qui ne peut être censuré. Dans les pays où les minorités ne sont pas autorisées à s’exprimer ni à recevoir des dons, Bitcoin devient un outil d’émancipation.
Un rempart contre l’inflation au service de tous
Enfin, d’un point de vue économique, KPMG reconnaît que Bitcoin peut aussi être une protection contre une inflation trop forte, voire contre une dévaluation de la monnaie nationale. Turquie, Argentine, Venezuela, Nigéria, Ghana : autant d’exemples où cette cryptomonnaie fait office de sortie de secours monétaire. Le dernier critère abordé par les experts est celui de la gouvernance. En temps normal, pour une entreprise, il s’agit d’évaluer la bonne administration de la structure, d’observer les critères de prise de décision et la participation de toutes les parties prenantes.
En ce qui concerne Bitcoin, le bilan est sans appel. La décentralisation est quasi totale. Les prises de décisions obligatoirement à la majorité. Quant à la robustesse et à la résistance du réseau, elles sont à toutes épreuves.
Voilà comment on pouvait résumer ce rapport de façon succincte, mais nous vous invitons à le parcourir de manière exhaustive, tant l’étude est passionnante. Bien sûr, on pourrait dire qu’on l’avait déjà dit, mais quand c’est KPMG qui l’écrit. L’impact est donc toujours plus important. Enfin, en guise de conclusion, on vous avoue que l’on aimerait pouvoir discrètement déposer ce rapport sur un certain nombre de bureaux en Europe, aux États-Unis, mais aussi à Paris, histoire de faire un peu évoluer les mentalités à propos de notre crypto préférée.
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