Bitcoin et stablecoins seront-ils les leviers de l’adoption massive en Afrique ?
L’Afrique, ce géant endormi de la crypto – A Johannesburg, en Afrique du Sud, s’est tenu la semaine dernière la Blockchain Africa 2023, un des rendez-vous incontournables de la scène crypto continentale. A l’issue des conférences, des rencontres et des présentations, les journalistes présents ont pour beaucoup eu la sensation d’assister au réveil de ce géant de la crypto endormi. Il a été question de projets autour des stablecoins, de Bitcoin bien sûr, de l’âge moyen de la population en Afrique qui ne cesse de baisser et d’un futur qui s’annonce donc radieux pour le secteur. Morceaux choisis parmi une foule forcément enthousiaste dans ce genre de rendez-vous.
Bitcoin et les stablecoins mis à l’honneur lors de ce sommet international
Marius Reitz, directeur général pour l’Afrique la bourse crypto Luno, voit bien une accélération de l’adoption de Bitcoin dans plusieurs pays d’ici une dizaine d’années. Il imagine facilement des pays voisins de la Centrafrique décider d’adopter aussi Bitcoin pour simplifier les échanges transfrontaliers et envisage même que la première capitalisation du marché devienne une monnaie régionale. Jusqu’à penser que Bitcoin soit carrément la monnaie commune du continent ? Lui, pense que cela pourrait arriver.
Dans un autre style, laissons maintenant la parole à Jonathan Ovadia, PDG et co-fondateur de l’exchange crypto sud-africain Ovex. Pour lui, ce sont plutôt les stablecoins qui vont avoir le vent en poupe dans les années qui viennent. Pourquoi ? Voici sa réponse :
« Des choses comme le Bitcoin sont géniales. Elles sont sans autorisation, elles sont libres de transfert, mais vous ne pouvez pas vraiment y stocker toute votre valeur nette si vous êtes un salarié au salaire minimum en Afrique. Je pense qu’en général, les stablecoins sont probablement l’une des plus grandes innovations de tout l’écosystème crypto. »
La démographie particulière de l’Afrique en faveur des cryptos
Il faut d’ailleurs noter que les stablecoins ont fait l’objet de nombreux panels et conférences. Plusieurs présentations ont imaginé que d’ici 2050 on pourrait voir proliférer différents stablecoins indexés sur différentes monnaies nationales. Certains envisagent même un système hybride avec des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) qui côtoieraient les stablecoins en question. Mais au-delà des projections plus ou moins réalistes, un chiffre a bel et bien fait l’unanimité.
Il vient du Fonds monétaire international (FMI) et indique que d’ici 2050, la population du continent sera passée de 1,3 à 2,6 milliards d’habitants. D’ici là, un jeune sur trois dans le monde sera Africain. Mais plus près de nous, dans seulement deux ans, un internaute sur six sera sur ce même continent. Autant de raisons qui poussent les sociétés crypto à la conquête de l’Afrique. Enfin, il a été noté lors de la conférence que la multiplication des systèmes nationaux de paiement, comme le mobile money, gagnerait en efficacité à être doublé d’un système transfrontalier de paiement en crypto.
Bitcoin, stablecoins, jeunesse et promesses d’un futur radieux ont rythmé ces deux jours de conférence en Afrique du Sud. Le continent attire décidément tous les regards, mais également une grande partie des financements. Des fonds d’investissement se sont même spécialisés dans ce secteur géographique, avec des espoirs de gains financiers, mais aussi avec la volonté de simplifier la vie quotidienne de millions de gens empêtrés dans des monnaies nationales qui posent parfois plus de problèmes qu’elles n’en règlent.
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