Géopolitique du minage de Bitcoin – Les USA désormais nouvelle superpuissance
Bitcoin, le nouveau joujou de l’Occident – Longtemps, le fait que la Chine contribue à la majorité de la puissance de minage de Bitcoin (BTC) a été utilisé comme une critique contre le BTC. Sauf que cette époque est désormais révolue. En effet, les entreprises qui fournissent la plus grande part du consensus par preuve de travail (PoW) de Bitcoin sont toutes basées aux États-Unis.
Une brillante démonstration des capacités d’adaptation de Bitcoin
Combien de fois des détracteurs de Bitcoin ont-ils prétendu que la Chine pouvait contrôler le roi des cryptos au point de le « mettre à mort » ou autres inepties. Malheureusement pour eux, le bannissement du minage de bitcoins ordonné par le régime chinois a simplement permis une grande migration et répartition des appareils de minage présents dans le pays.
Le principal bénéficiaire de cet exil forcé des mineurs de bitcoins semble être de toute évidence les États-Unis, selon les dernières données du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI).
En effet, selon les métriques mises à jour pour août 2021, les USA représenteraient désormais 35,4 % de toute la puissance de calcul (hashrate) recensée par le CBECI sur le réseau Bitcoin. Alors que la puissance de hachage issu de la Chine s’est écroulée, celle des États-Unis est passée de 26,2 exahashs par seconde (EH/s) en juin 2021 à 42,7 EH/s en août, soit une hausse spectaculaire de 65 % en 2 mois.
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Une grande diversification des zones de minage
Déjà, merci à (l’erreur de) la Chine, car elle a démontré dans un premier temps que Bitcoin pouvait :
- Résister à la censure par un pays, assui puissant soit-il, les transactions en BTC n’étant nullement affectées ;
- Ne pas du tout disparaître, et même parfaitement s’adapter, si son principal État de production/validation devenait ouvertement hostile au minage ;
Mais en plus, cerise sur le gâteau : cette interdiction autoritaire a même permis une large diversification géographique du minage de BTC.
En effet, même si les États-Unis représentent désormais la plus importante part de la puissance de hachage, d’autres pays ont profité de la fin de la concurrence chinoise. Le Kazakhstan notamment a vu sa production plus que doublé en 2 mois, passant de 10,6 EH/s en juin à 22 EH/s en août, ce qui représente 18,1 % de la puissance globale recensée par le CBECI.
On retrouve, sur les 3ème et 4ème marches de ce nouveau podium, la Russie et le Canada, qui représentent chacun une part qui n’est désormais plus négligeable du hashrate de Bitcoin, avec respectivement 11,23 et 9,55 % de la puissance totale (13,6 et 11,5 EH/s).
Le reste du monde n’a certainement pas fini de « remercier » les décisions despotiques de la Chine, puisque le récent bannissement de toutes les autres fermes de minage de cryptomonnaies va certainement améliorer la décentralisation de leur processus PoW. En effet, un quart du hashrate du réseau Ethereum (ETH) est condamné à l’exil, avec la fermeture forcée de 2 pools majeures du minage d’ETH, Sparkpool et Bepool.
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