Gros gains, gros risques – Le Wall Street Journal a tout compris à la DeFi
Le WSJ fait trembler la DeFi (ou pas) – Le média de renom américain s’attaque aux protocoles de la finance décentralisée (DeFi) qui seraient trop risqués pour le journaliste qui a pondu l’article. Les investisseurs trop crédules et motivés par l’appât du gain s’y feraient bien trop facilement piéger.
Les investisseurs piégés par la DeFi
Alexander Osipovich, journal au sein du Wall Street Journal (WSJ) a consacré un article datant du 17 juillet à la DeFi et à ses risques. Il évoque les moyens les plus courants utilisés par les investisseurs, que sont le staking, le yield farming, les prêts et emprunts décentralisés pour tirer profit des protocoles DeFi.
Osipovich évoque l’attrait offert par les protocoles DeFi en termes de taux de rendement annuel. Ce dernier est de loin plus intéressant que les taux proposés pour les épargnes traditionnelles aux Etats-Unis. Ces rendements élevés ont cependant comme contrepartie les risques élevés auxquels s’exposent les investisseurs. Le yield farming fait notamment partie des pratiques les plus risquées.
L’investissement dans la DeFi serait d’autant plus risqué, car ses protocoles n’existent que sur la blockchain. Les clients ne jouissent ainsi d’aucune protection de la Federal Deposit Insurance Corporation, sans parler des hackers qui mettent chaque jour en péril les fonds des investisseurs. Ce fut par exemple le cas de Mark Cuban qui a subi des attaques de flash loans contre Iron Finance (TITAN), où il avait investi malgré les risques élevés.
Cuban a cependant défendu la DeFi en indiquant au WSJ que ces risques étaient finalement raisonnables en raison des taux de rendement élevés proposés par les protocoles :
« Le yield farming n’est pas très différent de l’achat d’actions à dividendes élevés ou de dettes non garanties à haut rendement d’obligations. Il y a une raison pour laquelle ils doivent payer plus que les autres entreprises. Ils courent un plus grand risque. »
L’inflation, une autre forme de vol autorisé ?
Les partisans de la DeFi ont bien évidemment émis des objections contre les attaques portées par l’article du WSJ contre la DeFi. Santiago Roel Santos, partenaire au sein de ParaFi Capital, parle ainsi du manque de transparence de la finance traditionnelle par rapport à la DeFi.
D’autres arguments peuvent s’ajouter à ceux de Santos. Les banques primaires peuvent se prévaloir d’être couvertes par les banques centrales et par les gouvernements, même en temps de crise. La crise de 2008 a cependant montré que même les banques de renom pouvaient parfaitement tomber en faillite. Et le remède est pire que le mal dans ces situations, quand l’émission irrationnelle de monnaies fiduciaires à outrance est la solution mise en œuvre pour renflouer en liquidités de certaines banques afin d’éviter un dépôt de bilan.
Si l’argent des investisseurs de la finance traditionnelle ne se fait pas voler par les hackers, sa valeur se fait grignoter progressivement par l’inflation. Et ce ne sont certainement pas les maigres taux de rémunération des placements qui vont compenser cette perte de valeur.
Faut-il encore étonner de la tonalité de ce type d’article ? Ce n’est pas la première fois qu’un média « majeur » s’attaque aux cryptomonnaies, à la DeFi ou encore tente de couvrir les faiblesses du dollar US.
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