iExec en partenariat avec IBM pour mieux sécuriser le cloud computing

Alors qu’IBM vient tout juste d’annoncer des partenariats avec l’université de Columbia et Seagate en rapport avec la blockchain, nous apprenons que la startup franco-chinoise iExec est également associée avec IBM Cloud pour renforcer la sécurité de son infrastructure décentralisée.

Le « cloud computing » permet de faire passer la puissance de calcul nécessaire à des taches informatiques par le réseau Internet, permettant au plus modeste des appareils électroniques d’exécuter des calculs complexes.

iExec peut fournir un degré élevé de sécurité et de confidentialité aux entreprises qui exécutent des calculs informatiques sur son cloud décentralisé, grâce à l’architecture IBM zero-trust.

IBM est le seul fournisseur de cloud offrant un accès à des serveurs complètement isolés,  protégés contre tout accès externe, grâce aux enclaves SGX, co-développée par Intel et iExec.

« L’approche d’IBM en matière de cloud repose sur le concept d’architecture zéro confiance (« zero-trust »), permettant à l’utilisateur de s’assurer que personne d’autre ne peut accéder à ses données. (…) C’est pourquoi nous avons certifié IBM Cloud comme l’un des premiers fournisseurs de ressources cloud du marché mondial sur le marketplace d’iExec », Lei Zhang, directeur recherche & développement sécurité chez iExec.

Il y a ainsi désormais un workerpool IBM sur le réseau iExec. Un « workerpool » étant un parc d’ordinateurs dont la puissance de calcul est mise à disposition d’utilisateurs externes via le cloud computing.

« iExec était un excellent partenaire avec lequel collaborer et ils ont joué un rôle clé (…) pour le produit IBM Cloud Data Shield. La plateforme iExec tire partie de la technologie SGX pour fournir un approvisionnement sécurisé des secrets pour les dApps, assurant ainsi la protection complète de l’environnement d’exécution des données et des applications » Karna Bojjireddy, directrice des programmes chez IBM Cloud Security.

Source : Medium || Image from Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.