Airdrop et KYC : les rumeurs se répandent concernant OpenSea
Sur les réseaux sociaux, notamment sur X, les informations circulent rapidement. Des fois trop rapidement. Ainsi, il ne faut que quelques heures pour qu’une rumeur naisse et se répande. Ces rumeurs, alimentées par des sources non vérifiées, rappellent combien il est important de s’appuyer sur des sources fiables. La plateforme de vente de NFT OpenSea l’a appris à ses dépens après qu’une rumeur de KYC se soit répandue sur les réseaux sociaux.
- La rumeur d’un airdrop et d’un KYC sur OpenSea a enflammé les réseaux sociaux, suscitant un vif débat parmi les utilisateurs.
- OpenSea a démenti les allégations concernant le KYC, tout en laissant planer le mystère sur un éventuel airdrop, captivant ainsi l’attention de la communauté NFT.
Un airdrop à venir sur OpenSea ?
OpenSea est l’un des leaders en matière de NFT. Sa plateforme permet l’achat et la vente de NFT de manière décentralisée.
Toutefois, face à l’absence d’un jeton natif à la plateforme, les spéculations se multiplient sur les réseaux sociaux concernant le lancement d’un tel jeton. Évidemment, les utilisateurs spéculent également sur un potentiel airdrop, si OpenSea venait effectivement à lancer son jeton.
À l’origine de ces rumeurs, nous pouvons notamment citer la publication d’OpenSea le 5 décembre dernier « Alors … Depuis combien de temps utilisez-vous OpenSea ? ».
Ainsi, sur des plateformes de prédiction telles que Polymarket, les traders jugeaient en janvier dernier qu’il y avait plus de 70% de chance que la plateforme réalise une airdrop de son jeton avant le mois d’avril. Une cote qui a depuis chuté à 45% de chance.
Ces rumeurs ont repris de plus belle en début de semaine. En effet, un lien vers un site apparemment associé à la Fondation OpenSea a circulé sur X, suscitant des spéculations sur une éventuelle distribution de jetons OpenSea.
Des rumeurs de KYC se répandent
En parallèle de ces rumeurs, une nouvelle rumeur a vu le jour. Décidément, cela fait beaucoup de rumeurs.
Selon les dires de certains utilisateurs, la section des conditions de service de ce site web faisait référence à des normes de KYC.
« Vous fournirez des informations exactes, complètes et à jour, telles que raisonnablement demandées pour la connaissance du client (“KYC”), la lutte contre le blanchiment d’argent (“AML”), les contrôles de sanctions ou d’autres objectifs de conformité, et mettrez rapidement à jour ces informations si elles deviennent obsolètes. »
Il n’en aura pas fallu plus pour que les internautes s’enflamment. À l’image de @OGDfarmer, suivi par 117 000 personnes sur X, qui s’est pour le moins emporté face à la nouvelle.
« L’airdrop est KYC ENFORCED ? !? Vous êtes sérieux, là, OpenSea ?? Nous avons eu des douzaines d’airdrops cette année, pas un seul d’entre eux n’a de KYC comme exigence, surtout dans ce climat réglementaire, il n’y a aucune raison pour cette violation absolue de la vie privée de l’utilisateur. »
OpenSea dément les allégations
En réponse à une énième publication concernant le potentiel KYC, Devin Finzer, le cofondateur d’OpenSea a déclaré que « Tout cela est complètement faux ».
Par la suite, le compte officiel X de la Fondation OpenSea a également démenti les rumeurs :
« GM. Aucune des rumeurs sur X aujourd’hui n’est vraie. Ne faites confiance qu’aux liens que nous publions à partir de ce compte. »
Toutefois, OpenSea n’a pas démenti un potentiel airdrop, ce qui reste une bonne nouvelle pour ses utilisateurs et les détenteurs de NFT.
Malheureusement pour OpenSea, les NFT n’ont plus la côte qu’ils ont eue lors du précédent bullrun. Par exemple, malgré un regain d’intérêt en parallèle de l’airdrop du jeton PENGU, les NFT Pudgy Penguins enregistrent une chute de 60% depuis le début de l’année.
Renaud H.
Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.
