Et si Grayscale était le prochain à tomber ? Bitcoin et 7 cryptomonnaies à hauts risques
La société Grayscale, appartenant au groupe DCG de Barry Silbert, détient une quantité importante de cryptomonnaies. Or, si Grayscale devait venir en aide à Genesis, filiale du même groupe, la société serait dans l’obligation de vendre une importante quantité de jetons. Un sauvetage qui impacterait potentiellement le marché des cryptomonnaies dans son ensemble. Explications.
La solvabilité de Grayscale remise en doute
Digital Currency Group détient Grayscale, Genesis, CoinDesk et d’autres sociétés axées crypto. Il s’attire une attention et une méfiance toute particulière en ce début d’année. Étant dans la ligne de mire de beaucoup d’investisseurs, Grayscale provoque l’incertitude sur le marché en refusant de dévoiler sa preuve de réserve. À l’heure où la transparence est primordiale et qu’un nouvel épisode FTX serait catastrophique, la quasi-totalité des plateformes d’échanges centralisées (CEX) n’hésite pas à publier la liste de leurs actifs crypto. Cette solution, initialement proposée par Binance, a pour but de renforcer la confiance des utilisateurs quant à la solvabilité des exchanges.
Au-delà de ça, Genesis, appartenant à la même société, connaît aussi des temps compliqués. Suite à la chute de l’UST, de 3AC et de FTX, de nombreux investisseurs privés, mais aussi des sociétés ayant déposé des fonds chez eux, souhaitent en toute logique retirer leurs fonds. Un effet papillon qui engendrera l’arrêt temporaire des achats et des nouveaux prêts sur la plateforme dû à un manque de liquidité. Face à une telle situation, on se demande quel serait l’impact sur les marchés si Genesis venait à faire faillite !
Un nouveau cataclysme en gestation pour le marché crypto ?
Si Genesis venait à s’écrouler – et on insistera sur le « si » -, nous aurions, en toute logique, une situation où le groupe DCG essaierait de sauver l’un des siens. Pour cela, ils n’auraient sans doute pas d’autres choix que de déployer du capital, provenant notamment de Grayscale. Mais alors, quelle quantité de jetons détenus par Grayscale, pourrait alimenter la liquidité de Genesis ?
L’utilisateur Karl0x met en évidence la somme totale d’actifs détenus par Grayscale, qui pourrait servir à couvrir les fonds des utilisateurs Genesis. 14 milliards de dollars d’actifs sont détenus par la société américaine, dont, pas moins de 632 150 bitcoins ou encore 3 040 000 ethers.
Des sommes astronomiques qui pourraient bien impacter le marché dans son ensemble si, elles devaient être utilisées pour couvrir les fonds des utilisateurs. En détenant 3,28 % de la capitalisation totale du Bitcoin ou encore 8,53 % de l’Ethereum Classic, nous pouvons imaginer l’impact désastreux d’une faillite de Genesis.
Les patrons de Gemini s’en mêlent
À l’heure où l’attention se porte sur Genesis, Cameron Winklevoss, le co-fondateur de Gemini, se plaint, lui aussi, du management douteux de Barry Silbert et de son équipe. En postant une lettre ouverte sur Twitter, il lui reproche de prendre des risques démesurés avec les fonds des utilisateurs « Earn », un service lancé par Gemini en partenariat avec Genesis. Winklevoss l’accuse même de détourner une partie des actifs. Raison pour laquelle les 340,000 utilisateurs ne peuvent toujours par retirer leurs fonds du programme de rendement, car la filiale de DCG serait à court de liquidité.
Une situation qui ne s’arrange pas du côté de Grayscale et de Genesis, en ce début d’année plutôt mouvementé. Nous ne pourrons prédire comment la situation va se décanter, mais une chose est sûre, Barry Silbert souhaite rendre Genesis de nouveau liquide afin de relancer les retraits. Il sera donc intéressant de suivre la situation et d’en comprendre les conséquences.
En crypto, ne faites pas l’économie de la prudence ! Ainsi, pour conserver vos avoirs cryptographiques à l’abri, la meilleure solution est encore un wallet hardware personnel. Chez Ledger, il y en a pour tous les profils et toutes les cryptos. N’attendez pas pour mettre vos capitaux en sécurité (lien commercial) !
Lil
Originaire du sud de la France, c'est en 2017 que je prends la décision de partir vivre à Londres. Après avoir travaillé dans l'immobilier et lancé un business en ligne pour les expatriés/étudiants, je décide en 2020, de m'impliquer pleinement dans le web3. Ayant par la suite co-fondé une plateforme de trading décentralisée, je me suis mis à rédiger des articles pour partager un maximum de mes expériences et de mes connaissances au sein de la communauté crypto.
