Après les CryptoKitties, Conor McGregor et les combattants de l’UFC tokenisés

Depuis la première popularisation des jetons non-fongibles (NFT) par les cartes de chats à collectionner de CryptoKitties, le vaste univers du sport a commencé à embrasser cette application blockchain apportée par des cryptos comme Ethereum. Alors que les joueurs et clubs de football ont été parmi les premiers à saisir l’occasion, c’est désormais l’Ultimate Fighting Championship (UFC) qui s’y met !

D’après le média Decrypt, la crypto-startup Dapper Labs, à l’origine des CryptoKitties, aurait signé un accord de partenariat avec l’Ultimate Fighting Championship (la première ligue mondiale consacrée aux arts martiaux mixtes).

Cet accord permettra d’émettre de nouveaux objets de collection numériques uniques relatifs aux licences d’exploitation de la marque UFC. Ils seront commercialisés via la plateforme Flow de Dapper Labs, où les fans pourront ensuite se les échanger entre eux.

« Flow permet à n’importe quel développeur de créer facilement des applications, des jeux et des ressources numériques (…) En travaillant avec l’UFC, nous montrons ce qu’il est possible de faire lorsque vous offrez à des fans déjà conquis une réelle participation dans le jeu qu’ils aiment. » Roham Gharegozlou, PDG de Dapper Labs

Il sera ainsi possible que des combattants célèbres de l’UFC, comme le double champion du monde Conor McGregor ou encore l’invaincu Khabib Nurmagomedov se retrouvent sous forme de cartes à collectionner numérisées, en tant que non-fongible tokens (NFT) sur la blockchain d’Ethereum (ETH).

Khabib dévisage Conor avant de lui mettre une tannée, par le dessinateur TPYXA (Shutterstock)

Nous n’avons plus qu’à espérer que les cartes des combattants de l’UFC ne mettront pas « knockout » le réseau Ethereum comme l’avaient provoqué les CryptoKitties en décembre 2017. En tout cas, la tokenisation du réel continue de plus belle, et le monde sportif semble en être le deuxième plus friand, après celui de la finance.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.