Web 3 et Blockchain : un partenariat entre le Kenya et Abu Dhabi vient d’être signé

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L’Afrique attire les investissements – L’Afrique est devenue une des destinations privilégiées des investissements internationaux et plusieurs puissances se disputent les faveurs des grands pays du continent. L’Europe et la France, dont l’influence diminue chaque jour un peu plus, sont petit à petit remplacés par la Chine, la Russie mais aussi les Émirats arabes unis. Le secteur de la blockchain et des cryptos sont particulièrement concernés tant l’Afrique du sud, le Nigéria ou encore le Kenya font figure d’Eldorado pour les professionnels de ces nouvelles technologies. Moteur de l’adoption continentale et mondiale de Bitcoin, le continent africain devient incontournable quand on parle de web3 et le petit émirat d’Abou Dhabi l’a bien compris. Direction Nairobi pour faire le point sur ce nouveau partenariat.

Les investissements dans la blockchain et le web3 affluent en Afrique

Pendant des décennies, l’Afrique fut trop souvent ramenée à ses problèmes d’instabilité politique, à ses famines récurrentes ou aux conditions climatiques difficiles. Mais depuis quelques années, à la faveur de la croissance économique à deux chiffres de certains pays comme le Nigéria ou l’Afrique du Sud, le continent montre un autre visage. Jeunesse diplômée et hyper connectée, développement du secteur financier, amélioration des infrastructures et du niveau de vie participent à un nouvel élan économique de la sous-région.

Des fonds d’investissements continentaux au service de la numérisation fleurissent et attirent dans leur sillage des millions de dollars venus des quatre coins du monde et notamment des pays de la BRICS. Les gouvernements locaux ont bien compris l’intérêt d’investir dans ces nouvelles technologies pour stimuler leur croissance et prendre en marche le train du web3. Les objectifs sont multiples et englobent des secteurs comme la finance, les chaînes d’approvisionnement, l’agriculture, la finance ou encore le commerce transfrontalier.

La Fondation Venom et le gouvernement kenyan signent un accord de développement autour de la blockchain – source : Twitter

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La Venom Fondation d’Abou Dhabi investit au Kenya

Afin de répondre en partie à ses problématiques, le gouvernent de Nairobi a annoncé le 12 mai dernier un partenariat avec la Fondation Venom. Issue des Émirats arabes unis et plus particulièrement d’Abou Dhabi, cette entité développe un réseau blockchain d’infrastructure qui sera mis au service des projets publics et privés du pays. La Fondation Venom fait partie de l’Abou Dhabi Global Market qui est un centre financier international et une zone franche située sur une petite île en plein cœur de l’émirat. Le directeur technique de la Foundation Venom, Christopher Louis Tsu, justifie cet engagement devant la presse :

« L’Afrique est déjà riche en ressources naturelles et en capital humain. En apportant la technologie blockchain de nouvelle génération sur le continent, cela autonomisera les gens et aidera non seulement le Kenya, mais de nombreux autres pays africains à capitaliser sur leurs actifs et à participer de manière compétitive aux nouveaux marchés mondiaux. »

De leur côté, les autorités kenyanes se réjouissent de cet accord qui devrait profiter au pays, mais aussi au reste du continent :

« Nous pensons que la création de ce hub blockchain catalysera de nouvelles innovations dans diverses industries, au profit de la population nationale mais aussi des pays voisins. »

Si on en croit les spécialistes de chez Crypto Valley Venture Capital, un fonds d’investissement en capital-risque dans la blockchain, les entreprises africaines ont battu cette année tous les records de levée de fond dans ce secteur. Avec 474 millions de dollars, elles dépassent largement la moyenne internationale alors que les règlementations locales ont encore du mal à suivre le rythme de l’innovation. Ainsi, au Kenya comme dans d’autres pays, les cryptos sont encore lourdement taxées et le cadre légal reste flou, malgré les velléités gouvernementales d’aller plus avant dans l’exploration de ces nouvelles technologies.

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Ben Canton

Prof à la ville comme à la scène, vulgariser et expliquer c'est mon quotidien. Crypto-agnostique pratiquant, je cherche la lumière dans les ténèbres des internets en essayant d'éviter les querelles de chapelles ! En attendant la révélation, j'achète du Bitcoin pour mes enfants et je m'enthousiasme pour les projets à destination du grand public.

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