ETF Bitcoin au comptant : Gary Gensler, le caillou dans la chaussure de Cathie Wood
Mais, pourquoi est-il si méchant ? La question brûle les lèvres de tous les acteurs de l’écosystème financier : pourquoi Gary Gensler, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), adopte-t-il une attitude si antagoniste ?
Cathie Wood, investisseuse émérite, perd sa patience face à ce qu’elle considère comme une approche peu constructive de sa part. Convaincue que le marché de la cryptographie pourrait s’élever à 25 000 milliards de dollars d’ici 2030, Wood observe avec désapprobation l’attitude de Gensler, craignant qu’elle ne freine l’essor de ce secteur prometteur.
Gary Gensler, l’ennemi numéro un des ETF Bitcoin et de Cathie Wood
Dans une récente intervention sur Squawk Box, une émission de CNBC, Cathie Wood a exprimé son scepticisme vis-à-vis de l’attitude de Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission (SEC). Ses arguments sont pluriels et bien fondés.
Premièrement, elle souligne l’étendue des connaissances de Gensler, rappelant que ce dernier a enseigné la cryptographie et la blockchain au prestigieux MIT, à Boston. Cette expertise indéniable en matière de blockchain et de ses avantages rend sa position actuelle d’autant plus questionnable.
Le second argument de Wood est plus critique. Elle s’interroge sur les motifs réels de Gensler, soupçonnant une soif de pouvoir et une ambition de gravir les échelons politiques aux États-Unis. Ces spéculations suggèrent que Gensler pourrait même aspirer à devenir le Secrétaire du Trésor américain. Wood interprète sa défense acharnée du dollar et son approche rigide contre les cryptomonnaies comme des stratégies pour atteindre ces ambitions plus élevées.
« Il s’agit d’un réseau décentralisé et transparent. Vous pouvez suivre toute l’activité… il est très peu probable qu’il soit manipulé »
Cathie Wood
Cathie Wood intervient dans un contexte tendu, alors que la course à la création d’ETF Bitcoin au comptant est en effervescence aux États-Unis. Cette course met en lumière l’attitude de la Securities and Exchange Commission (SEC) et de son président, Gary Gensler, qui sont scrutés par toute l’industrie. Les déclarations de Wood s’ajoutent à un chœur grandissant de voix critiquant le manque de coopération et d’ouverture de la SEC sous la direction de Gensler. Sa prise de position reflète l’impatience et la frustration de nombreux acteurs du marché face à ce qu’ils perçoivent comme une régulation excessive ou mal orientée.