Bitcoin : La Chine bientôt obligée de se constituer une réserve stratégique de BTC ?
Alors que les États-Unis envisagent sérieusement de constituer une réserve stratégique de Bitcoin, Changpeng Zhao (CZ), ancien PDG de Binance, semble penser que les USA ne sont pas la seule grande puissance mondiale à souhaiter faire le grand saut.
En effet, la Chine, malgré son opacité légendaire, suivra tôt ou tard cette même stratégie d’après l’entrepreneur crypto. Direction Abu Dhabi et la conférence Bitcoin MENA pour décrypter ses déclarations.
- Donald Trump a promis de constituer une réserve stratégique d’un million de bitcoins pour les États-Unis, suscitant l’intérêt de Changpeng Zhao, ancien PDG de Binance, qui pense que la Chine pourrait suivre discrètement cette voie.
- La Chine, malgré sa politique stricte sur les cryptomonnaies, pourrait accumuler secrètement des bitcoins pour éviter des réactions sur le marché et maximiser ses avantages financiers.
La promesse de Trump : le Bitcoin comme actif stratégique
Donald Trump, tout juste élu, a promis de constituer une réserve stratégique d’un million de bitcoins pour les États-Unis. Une idée qui fait grincer des dents ses détracteurs, mais qui trouve un écho inattendu chez Changpeng Zhao (CZ), ancien PDG de Binance.
Ainsi, lors de la conférence Bitcoin MENA, qui s’est tenue le 9 décembre, ce dernier a estimé que cette démarche pourrait inspirer d’autres nations, y compris la Chine.
« Ils doivent le faire à un moment donné, car c’est le seul actif tangible disponible sur le marché. »
Les petits pays comme El Salvador, pionnier dans l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, montrent déjà la voie. Mais pour la Chine, pays où la transparence gouvernementale est quasi inexistante, l’approche pourrait être plus furtive.
La Chine : accumulation secrète ou attente stratégique ?
Pour CZ, Pékin pourrait très bien accumuler discrètement des bitcoins avant de faire une annonce officielle.
Cette stratégie permettrait au pays d’éviter des réactions de panique sur le marché et de maximiser ses avantages financiers.
« Je serais choqué si le gouvernement chinois annonçait quelque chose et le faisait ensuite. Je serais beaucoup moins surpris s’ils accumulaient d’abord. »
Mais pourquoi cette discrétion ? Simple : la Chine a déjà une politique très stricte sur les cryptomonnaies, mais elle pourrait changer de cap rapidement si elle identifie des opportunités stratégiques.
Pourquoi le Bitcoin attire les grandes puissances ?
Selon CZ, le Bitcoin est unique. C’est un « hard asset», un actif tangible qui résiste à la dévaluation et aux crises économiques. Contrairement aux monnaies fiduciaires ou à l’or, il offre une transparence et une traçabilité inédites.
De plus, l’effet d’entraînement est évident. Si les États-Unis activent leur stratégie, d’autres nations pourraient se sentir obligées de faire de même pour ne pas être laissées pour compte.
Vous l’aurez compris, le conditionnel reste de mise ici. Toutefois, les propos de CZ interviennent alors que le Bitcoin connaît une volatilité importante, mais continue de s’imposer comme un actif incontournable.