Le G20 entérine la réglementation internationale du GAFI

Le sommet 2019 du G20 s’est tenu ces 28 et 29 juin à Osaka, au Japon. Suite à cette réunion, une déclaration commune a été faite, et bien sûr la surveillance et le cadrage réglementaire des cryptomonnaies en représente une bonne partie.

Validation des recommandations du GAFI

Les « recommandations obligatoires » du Groupe d’Action Financière (GAFI ou TAFT) – dont nous vous parlions en juin – ont été saluées par le G20.

Ces recommandations, dont la version définitive a été publiée ce 21 juin, obligent les crypto-exchanges à recueillir et à transférer des renseignements sur leurs clients, comme le nom du donneur d’ordre et ses coordonnées géographiques, ainsi que le nom du bénéficiaire.

Le G20 s’est officiellement engagé à faire appliquer ces normes au nom de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Pourtant, selon une étude présentée par The Block, les transactions illicites représenteraient moins de 1% de toutes les transactions sur Bitcoin. On aimerait bien connaître ce pourcentage pour le dollar ou l’euro par exemple.

Les cryptoactifs ne sont pas une menace

Le Conseil de stabilité financière (FSB) a également présenté les résultats de ses études sur les cryptoactifs aux dirigeants du G20, en amont du sommet.

Randal Quarles, président du FSB, leur a ainsi déclaré que :

« un recours accru à de nouveaux types de cryptoactifs à des fins de paiement de détail justifierait un examen minutieux de la part des autorités, pour s’assurer qu’ils sont soumis à des normes élevées de réglementation. (…) Le CSF et les organismes de normalisation suivront les risques de très près et de manière coordonnée, envisageront des réponses multilatérales supplémentaires si nécessaire ».

Malgré cela, les membres du G20 ont tout de même déclaré que les cryptomonnaies ne constituent actuellement pas une menace pour la stabilité monétaire mondiale, et que l’innovation technologique peut apporter des avantages significatifs à l’économie.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.