Ripple : Coinbase dément les rumeurs d’ajout de nouvelles cryptomonnaies sur sa plateforme
Après l’ajout du Bitcoin Cash, beaucoup pensaient que Coinbase était sur le point de rallonger sa liste de cryptomonnaies avec le Ripple. Mais il n’en est rien.
XRP ne sera pas encore ajouté
Pour honorer son statut de leader en matière d’échanges crypto, Coinbase est toujours dans l’obligation d’améliorer son service, afin de fidéliser ses clients et en attirer d’autres. Pour cela, la société ajoute petit à petit d’autres cryptomonnaies sur sa plateforme et son autre échange d’actifs numérique, GDAX. Après l’arrivée de Bitcoin Cash en décembre dernier, tout l’univers crypto scrutait avec impatience le prochain altcoin qui serait ajouté. Des rumeurs stipulaient d’ailleurs que le jeton XRP de Ripple serait intégré prochainement sur le site, mais l’échange vient d’affirmer le contraire. Coinbase a en effet décidé de mettre fin à ces rumeurs d’ajout prochain d’altcoins, en déclarant :
« À la date de cette déclaration, nous n’avons pris aucune décision d’ajouter des actifs supplémentaires à GDAX ou à Coinbase. Toute déclaration contraire est fausse et non autorisée par la société. »
https://twitter.com/brian_armstrong/status/948996330952654848
Est-ce à cause de la fuite d’information ?
Pourtant, tout laissait à croire que le XRP allait rejoindre le BTC, LTC, ETH et BCH chez Coinbase, surtout que le ripple est monté en puissance ces dernières semaines. En effet, le ripple a enregistré une performance exceptionnelle de + 1 200 % sur le mois de décembre dernier, offrant à l’altcoin la deuxième place en termes de capitalisation boursière totale. Mais voilà, ce bond historique n’a pas permis au XRP (qui se négocie désormais à plus de 3 dollars) d’intégrer le géant des exchanges, et ce dernier a ainsi clos les débats. Les observateurs pensent que Coinbase était obligé de faire ce communiqué afin d’éviter d’autres problèmes, après la fameuse suspicion de délit d’initié lié à l’ajout de Bitcoin Cash en décembre dernier. Foudroyée par les critiques, la société ne semble d’ailleurs pas prête à ajouter de sitôt de nouveaux actifs sur sa plateforme, du moins pas avant de prendre des précautions afin d’éviter une nouvelle fuite d’informations. En attendant, le CEO Brian Armstrong envisage de lancer une enquête afin de trouver qui au sein de l’entreprise est à l’origine de la fuite, et de le punir judiciairement pour ses fautes.