Robert Kiyosaki, auteur de “Père riche, père pauvre”, fait l’éloge des cryptomonnaies

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

Nous savions que Ron Paul, l’ex-sénateur US, avait des positions anti-dollar et pro-or, tout en appréciant les cryptomonnaies, mais pour Robert Kiyosaki, auteur du best-seller « Père Riche, Père Pauvre », c’est une découverte, même si ce n’est finalement pas surprenant.

Quand un génie de la liberté financière parle de l’alliance de l’or et des cryptomonnaies face aux monnaies-dettes ($/€/£/¥)

En tournée en Australie, l’un des auteurs les plus célèbres du développement personnel et de l’indépendance financière a émis à la fois de dures critiques contre la monnaie-dette qu’est le dollar US, tout en encensant les cryptomonnaies.

Repris par le blog crypto local Micky, les propos de Robert Kiyosaki à la presse australienne sont aussi tranchés que sensés.

Il commence par rappeler que les monnaies fiduciaires (ou « fiat » comme le dollar et l’euro), ne sont plus que des « fake moneys » depuis 1971 :

« J’ai toujours été un gold bug (pro-or). Mon dernier livre à paraître s’appelle Fake. Il y a tellement de fausses monnaies. En 1971, Nixon a retiré le dollar de l’étalon-or, et le dollar américain est devenu de la fausse monnaie. »

Libéré de son adossement au métal précieux, le dollar US a depuis pu être dévalué, encore et encore, l’inflation permanente étant un véritable « impôt invisible », permettant de diminuer l’impact de la dette toujours exponentiellement croissante du pays, qui, avec la facilité d’utilisation de la planche à billets, peut vivre à crédit sur le reste du monde.

Robert Kiyosaki

Depuis, la BCE, la BoJ (banque centrale japonaise) la BoE (banque centrale anglaise), et toutes les grandes banques centrales se sont mis à leur tour à faire croître « infiniment » la dette mondiale. Quelle génération malchanceuse va un jour payer les pots cassés ?

Nul ne sait qui devra payer cette dette, et surtout quand le couperet tombera, mais pour Robert Kiyosaki :

« Malheureusement, nous avons eu un gros crash en 2000, ils l’ont appelé le crash du dotcom, puis en 2008, ce fut le crash immobilier des subprimes. Le prochain va être le plus grand de tous. »

Outre l’or, les cryptomonnaies seraient une « idée merveilleuse » comme planche de salut

L’Australie et ses mines de métaux précieux produisant nombre de pièces d’or et d’argent, l’auteur fait d’abord hommage aux « produits locaux » du pays qu’il visite, en citant la Perth Mint australienne, avant de se prononcer sur le cas des cryptomonnaies.

Les appelant « cyber monnaies » (« cyber currencies »), Robert Kiyosaki commence par dire « je pense que c’est une idée merveilleuse », en précisant que les cryptos sont pour lui la « monnaie du Peuple ».

Pour le célèbre auteur, l’alliance des métaux précieux et des cryptomonnaies promet un avenir pour le dollar US aussi sombre que sans équivoque :

« Je pense que le dollar est grillé parce que l’or, l’argent-métal et la cyber monnaie vont le déloger… Le dollar américain est un scam [une arnaque]. »

Certains détracteurs du Bitcoin et des cryptomonnaies prétendent que tout ça n’est basé sur rien (tout connaisseur des cryptos sait à quel point c’est faux), mais qu’en est-il des monnaies fiat ?

En séparant le dollar américain de sa contrepartie en or (la valeur et le pouvoir d’achat du métal précieux étant stable dans le temps) en 1971, cette monnaie-dette n’est plus basée qu’en la confiance que l’on veut bien apporter à l’État américain. Cette confiance est-elle basée sur son économie en perte de vitesse, ou bientôt sur sa seule force militaire (qui peut d’ailleurs remercier les monumentales impressions de planche à billets) ?

Quelle belle source de confiance en tout cas ! Pardonnez ce dernier sarcasme et retenez surtout la pensée de Robert Kiyosaki pour survivre à la prochaine crise économique : vive l’or, vive les cryptomonnaies !

Sources : News.bitcoin.com ; Bitcoinist ; Micky || Image from Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour