Faire de la pub pour une arnaque au nouveau Bitcoin peut coûter très cher
Les scams finissent mal, en général – Les arnaques sont légion dans la cryptosphère, et une de ses plus célèbres incarnations n’a pas fini de faire la Une : OneCoin, le célèbre ponzi à plus de 4 milliards de dollars, a encore des thuriféraires de part le monde… Mais le moins que l’on puisse dire est que leur avenir s’annonce de moins en moins glorieux.
La chasse est loin d’être terminée
Nous vous en parlions par le passé : le projet OneCoin, c’était cette gigantesque pyramide de Ponzi basée sur du rien, et qui vendait une « cryptomonnaie » supposément extraordinaire à ses adeptes. Evidemment, et malgré le fait que l’entreprise ait pris des proportions proprement gargantuesques, l’édifice a bien fini par s’effondrer.
Depuis, des victimes ont été recensées dans dans près de 68 pays, et elles auraient permis à OneCoin Ltd. et ses dirigeants d’extorquer 3,53 milliards de dollars au total.
Le FBI, notamment, a depuis mis la main sur Konstantin Ignatov, frère de la fondatrice Ruja Ignatova, parfois surnommée la Crypto Queen.
Des commerciaux déterminés… mais bien vite rattrapés
Dans l’affaire qui nous occupe aujourd’hui, la situation est un tout petit peu différente : les autorités de Singapour ont en effet mis à l’amende un maillon de la chaîne bien moins important… mais tout aussi dangereux.
M. Fok Fook Seng, un homme de 52 ans, a en effet été condamné à 72 000 $ d’amende pour avoir trompé des investisseurs en les faisant injecter leurs économies dans OneCoin. Il faut dire qu’il aurait mis les petits plats dans les grands : les juges lui reprochent notamment d’avoir organisé des événements d’ampleur au niveau local, mais aussi d’avoir sévi avec malice sur Internet à l’aide de séminaires en ligne.
En définitive, les autorités de Singapore ont sifflé la fin de partie pour M. Fok. Un peu tardivement cependant, puisque pendant son année d’activité, l’accusé aurait eu le temps de profiter de la crédulité de quelques 1180 « investisseurs ». Un de ses complices supposés attend d’ailleurs toujours son jugement.