« J’ai des bitcoins, et c’est une bonne chose » : Le ministre de l’environnement norvégien fait une sacrée révélation
Un ministre dans le wallet de Bitcoin – Le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement admet qu’il HODL du bitcoin. Il défend au passage ce dernier des accusations de ses détracteurs concernant son impact écologique réel.
Une amnésie au service d’un discours haineux
Dans un podcast datant du 5 mai, le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, Sveinung Rotevatn, a révélé qu’il possédait du bitcoin. Ce dernier n’a pas tari d’éloges quant au mécanisme régissant l’offre de Bitcoin – une offre limitée, qui augmente lentement, mais régulièrement. Selon lui, Bitcoin est une « réserve de valeur bien adaptée ».
Il a également apporté des éclaircissements quant à l’impact réel du numéro 1 des cryptos sur l’environnement, pour faire face aux détracteurs qui utilisent la même rengaine : « Le réseau Bitcoin consomme autant d’électricité que l’État du Texas ».
Cependant, ses détracteurs se gardent généralement de dire que Bitcoin est essentiellement alimenté par des énergies renouvelables. Et ils oublient souvent (volontairement) de préciser que le minage de BTC est de loin moins énergivore que l’extraction de l’or. La consommation d’électricité du réseau est également inférieure à celle du secteur bancaire.
La Norvège est connue pour sa politique priorisant la lutte contre le réchauffement climatique et l’exploitation accrue des énergies renouvelables. Le BTC n’aurait donc pas pu trouver un meilleur avocat climatique qu’en la personne de Rotevatn, légitimant l’adoption de la doyenne des cryptomonnaies.
Bitcoin pour tous au pays de l’inclusivité
Rotevatn n’est le seul membre de son gouvernement à posséder du Bitcoin. Tous les Norvégiens en possèdent, sans peut-être le savoir. En effet, en 2020, le gouvernement du pays a acquis, via le fonds d’investissement national Oil Fund, 2 % des parts de MicroStrategy. Depuis, l’entreprise de Michael Saylor détient plus de 91 000 BTC.
Cette intervention de Rotevatn intervient alors même que de l’autre côté de l’Atlantique, le sénateur Kevin Parker, de l’Assemblée législative de l’État de New York, a déposé un projet de loi demandant l’interruption du minage de cryptomonnaies pendant 3 ans. Ce délai serait nécessaire pour évaluer l’impact du minage sur l’environnement.
Bitcoin n’est plus soutenu que par une communauté de cypherpunks ou de développeurs plongeant leurs mains dans le code du programme à leurs heures perdues. Le BTC est à présent appuyé par des gouvernements. Dans ces conditions, difficile d’éliminer la cryptomonnaie par une loi tant rêvée par les défenseurs de l’hégémonie du dollar.