Cet investisseur milliardaire le reconnaît : « Bitcoin… Quelque chose m’échappe ! »
Le prix du Bitcoin a connu une augmentation fulgurante ces derniers temps, avec une performance de +18 % sur les 7 derniers jours. Ce bouleversement s’est accompagné de nombreux commentaires, tant du côté des défenseurs que celui des détracteurs. Le milliardaire Ray Dalio a tenu à participer au débat, en partageant son point de vue sur Twitter.
Bitcoin, trop volatile pour être une réserve de valeur
Ray Dalio est un homme d’affaires américain, qui a fait sa fortune grâce aux hedge funds, plus précisément à Bridgewater Associates. Dalio est aussi réputé pour son côté philanthropique et ses diverses publications, portées sur l’économie, la sociologie ou encore le modèle capitaliste.
Dans une série de tweets publiés mardi, Dalio s’est attaqué à plusieurs caractéristiques propres au bitcoin, dans l’objectif de susciter le débat.
Selon lui, il est inconcevable de considérer le bitcoin comme un moyen d’échange efficace compte tenu de sa volatilité importante. Pour cette même raison, sa fonction supposée de réserve de valeur serait également discutable.
Enfin, le volet légal est abordé. Le milliardaire estime que les gouvernements pourraient bien bannir le bitcoin si celui-ci atteint une place trop importante. Néanmoins, Ray Dalio a conclu son développement en admettant qu’il « pourrait manquer un élément à son argumentation », invitant ainsi d’autres personnalités à rejoindre la discussion.
Plusieurs réactions sur le réseau social
Suite aux tweets à polémique de Dalio, les réactions ne se font pas attendre longtemps.
Meltem Demiros, directeur stratégique de CoinShares, explique, par exemple, que le bitcoin était initialement une technologie d’épargne, mais qu’il pourrait être utilisé comme un moyen de paiement viable.
Zac Prince, CEO de BlockFi, a, quant à lui, tenté de déconstruire point par point les arguments avancés par Ray Dalio. Selon Prince, la volatilité du bitcoin est comparable aux variations actuelles de la bourse, en particulier pour les sociétés tech. Dans son twwet, l’homme s’appuie sur un graphique où l’on peut constater une volatilité plus importante sur les FAANG (Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Google), que sur le cours du bitcoin.
Enfin, Prince concède que certains gouvernements pourraient être tentés de bannir le Bitcoin. Néanmoins, il s’agit probablement de ceux qui ont également mis en place des « contrôles de capitaux », là où la liberté d’entreprendre et la démocratie sont discutables. Un tel encadrement ne pourrait voir le jour aux États-Unis, par exemple, où les cryptomonnaies sont déjà acceptées et reconnues par de nombreux organismes et entreprises.
À l’heure actuelle, Ray Dalio n’a pas pris le temps de répondre aux nombreux arguments contradictoires. Néanmoins, il est intéressant d’observer l’émergence d’un débat de plus en plus régulier autour des cryptomonnaies.