Mais qui dirige Bitcoin ?

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Mais qui dirige Bitcoin ? Est-ce qu’on peut le censurer ? Est-ce qu’un gouvernement peut le bannir ? Je couvre ces sujets dans mon livre Tout sur Bitcoin.

Surfin Bitcoin est dans quelques jours ! Pour vous faire patienter, nous vous présentons des concepts clés de Bitcoin.

Le créateur de Bitcoin et la décentralisation

Satoshi Nakamoto

« Nous savons que Bitcoin a été inventé par un individu (ou un groupe) agissant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Le fait que l’identité de cet individu (ou groupe d’individus) ne soit pas connue est d’une importance capitale pour la décentralisation de Bitcoin. Bitcoin n’a pas de président directeur général (PDG). Il n’y a pas de personne ou d’organisation qui « gère » Bitcoin. Bitcoin évolue au rythme de ses utilisateurs et contributeurs. Cette décentralisation revêt une importance cruciale car elle permet au réseau d’être résistant à la saisie et à la censure. Aucun gouvernement ne peut voter de loi pour obliger le « CEO » de Bitcoin à rendre des comptes. Aucun agent malicieux ne peut le faire chanter et l’obliger à imposer des réformes au réseau qui donneraient un avantage à un groupe ou à un autre. Tout ça parce qu’il n’y a pas d’organe central qui gère Bitcoin. Bitcoin n’a pas de PDG. »

Le réseau Bitcoin n’a personne à sa tête. C’est une de ses caractéristiques les plus intéressante.

Qu’en est t-il des mineurs ou des développeurs ?

« Il existe, sur le réseau Bitcoin, des groupes qui peuvent avoir des intérêts différents. Par exemple, il serait très intéressant pour les mineurs que la taille des blocs soit augmentée. Les mineurs pourraient ainsi y entasser plus de transactions et générer plus de frais de transactions lorsqu’ils trouvent un bloc. Les opérateurs de nœuds, de leur côté, verraient le poids de la chaîne de blocs augmenter à un rythme plus élevé, les forçant à investir des sommes bien plus importantes en matériel et en bande passante pour maintenir leurs nœuds. Aucun de ces groupes n’a véritablement le contrôle sur Bitcoin. Les développeurs par exemple sont libres de changer n’importe quelle ligne de code dans le logiciel. Par contre, il n’y a rien qui oblige les mineurs ou les opérateurs de nœuds à accepter les changements proposés. Si par exemple, les mineurs souhaitaient justement augmenter la taille des blocs unilatéralement, pour les opérateurs de nœuds qui n’accepteraient pas le changement, les nouveaux blocs de plus grande taille seraient tout simplement invalides et ils seraient rejetés. Aucun de ces trois groupes ne contrôle Bitcoin. »

Personne ne contrôle Bitcoin et c’est ce qui le rend unique.

Et qu’en est t-il des gouvernements, peuvent t-il bannir Bitcoin ?

L’exemple des États-Unis

« Le 22 juillet 2020, l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency) aux États-Unis a annoncé que les banques pourront maintenant agir comme dépositaires de cryptomonnaies. Espérons que cette lente progression atteindra une sorte de point de non-retour. Il sera en effet plus compliqué de bannir Bitcoin une fois que les banques commerciales se seront investies à développer toutes sortes de produits et d’offres commerciales basées sur Bitcoin. »

Mais de toute façon, même si un État en venait à bannir Bitcoin, Bitcoin n’a pas besoin de la permission de qui que ce soit pour opérer. Bannir Bitcoin crée simplement un incitatif pour les entrepreneurs ou/et les utilisateurs à migrer leurs opérations vers des juridictions plus favorables à Bitcoin.

Pour plus d’informations au sujet de mon livre Tout sur Bitcoin, visitez le micro-site dédié à l’adresse toutsurbitcoin.com. Et pour plus d’information sur Surfin’ Bitcoin, c’est ici : https://surfinbitcoin.com/2021. Je devrais y être, alors on se voit là-bas !

David St-Onge

David St-Onge est diplômé en informatique. Il a fait ses premières armes comme développeur en 2005. En 2016, il est devenu Directeur Technique d'une boîte de développement de logiciel. Début 2018, un collègue l'a initié à Bitcoin et aux chaînes de blocs. Depuis, il n'a cessé de dévorer tous les livres qu'il a trouvés sur le sujet, de suivre quotidiennement les personnalités influentes de « Bitcoin Twitter » et de colliger des dizaines d'articles sur le sujet. David souhaite maintenant apporter dans l'espace francophone des outils de vulgarisation au sujet de Bitcoin.

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