Gary Gensler (SEC) a des ennuis : le régulateur fou placé sous enquête des élus du Congrès US
L’enquêteur fou placé sous enquête. En plus de chercher à détruire le secteur des cryptomonnaies, avec des amendes colossales se chiffrant à près de 5 milliards de dollars pour la seule année 2024 (non terminée), Gary Gensler aurait placé uniquement des amis de son camp politique au sein de la Securities and Exchange Commission. Le président de la SEC se retrouve sous enquête de plusieurs membres du Congrès américain suite à ces accusations.
3 présidents de Commissions du Congrès sur le dos de Gary Gensler
Gary Gensler et ses régulateurs de la SEC ne cachent plus leur détestation aveugle et bornée du secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies. Mais dans le sujet d’aujourd’hui, il s’avère également que le président de la Commission des valeurs mobilières aurait des méthodes de recrutement très contestables, et même condamnables.
Dans une lettre ouverte adressée à Gary Gensler, ce sont pas moins de 3 présidents de Commissions du Congrès US qui s’inquiètent des dérives du régulateur autoritaire. Les 3 élus, tous Républicains, sont des membres de la Chambre des représentants (House of Representatives) du Congrès américain.
Ainsi, dans le document ci-dessous, Jim Jordan, président de la Commission judiciaire, Patrick McHenry, président de la Commission des services financiers, et James Comer, président de la Commission de surveillance et de responsabilité annonce ouvrir une enquête sur les pratiques de recrutement, manifestement très orientées politiquement, de Gary Gensler.
Le président de la SEC aurait violé la loi en recrutant selon les convictions politiques
Dans la lettre ouverte à Gary Gensler, les 3 présidents de comités parlementaires l’accusent d’avoir embauché des employés de la Securities and Exchange Commission en fonction de leur orientation politique, qui devait être la même que Gensler, à savoir le camp Démocrate.
« Récemment, nos comités ont appris que la SEC pourrait recruter des fonctionnaires en fonction de leurs affiliations politiques, ce qui constitue une violation de la Loi de 1978 sur la réforme de la fonction publique. »
Extrait de la lettre commune des 3 Commissions de surveillance de la Chambre des représentants US.
Dans le cadre de cette enquête parlementaire, Gary Gensler et la SEC sont sommés de transmettre un certain nombre de documents « au plus vite, et au plus tard le 27 septembre 2024 » :
- « Tous les documents et communications depuis le 17 avril 2021 [ndlr : date d’entrée en fonction de Gary Gensler comme président] se rapportant aux décisions de la SEC d’embaucher, d’employer, de licencier ou de transférer un directeur (…) ou un membre du personnel du bureau du président ;
- « Tous les documents et communications depuis le 17 avril 2021 se rapportant à l’examen ou à l’évaluation par la SEC des affiliations politiques ou de l’idéologie politique d’un candidat à un emploi au sein de la SEC
La communauté réunie autour de Bitcoin, et la cryptosphère en général, sont très bien placés pour savoir que Gary Gensler ne respecte pas la pourtant attendue neutralité d’un régulateur, et qu’il attaque très souvent le secteur par pure idéologie politique. Désormais, son biais partisan se retourne contre lui, et le président de la SEC devra s’expliquer (très rapidement) de ses méthodes plus que douteuses de recrutement au sein de son institution.