Extradition rejetée, WikiLeaks en fête – Un donateur offre 280 000 $ en bitcoins pour soutenir Julian Assange
Libérez, Julian Assange ! – Depuis l’arrestation en avril 2019 de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, son regroupement de lanceurs d’alerte a reçu des dons réguliers en bitcoins (BTC). Aujourd’hui, ce sont près de 280 000 dollars que vient de recevoir la plateforme.
Un don de près de 8,5 bitcoins
Le Defence Fund de WikiLeaks a été mis en place pour aider à défendre Julian Assange et les autres journalistes de l’organisation. Il accepte bien sûr les dons en monnaies fiduciaires, mais aussi en cryptomonnaies : Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH) et Zcash (ZEC).
Ce 4 janvier, une bonne nouvelle est justement tombée pour la défense du lanceur d’alerte. Le juge britannique, qui devait se prononcer sur l’extradition vers les États-Unis de Julian Assange, a rejeté ce transfert de juridiction.
La juge Vanessa Baraitser a en effet considéré que l’état mental inquiétant du fondateur de WikiLeaks ne permettait pas son extradition, craignant même un risque de « tentative de suicide ».
Le journaliste est en effet sous le coup de 18 chefs d’accusation aux États-Unis, dont 17 au titre de la loi américaine contre l’espionnage. Suite à cette dernière décision judiciaire, WikiLeaks explique dans un tweet qu’une demande de remise en liberté sous caution de son fondateur sera déposée ce mercredi 6 janvier.
615 000 dollars de bitcoins sur le fonds de défense de WikiLeaks
Pour en revenir au Defence Fund, de nombreux dons ont accompagné la décision du juge britannique en faveur de Julian Assange. L’un d’entre eux, particulièrement massif, a été repéré par Whale Alert, le système de surveillance des grosses transactions blockchains :
« Un don de 8,48 BTC (281 195 USD) a été fait au fonds de défense de WikiLeaks. »
Au total, l’adresse de wallet du Defence Fund détient aujourd’hui 19,66 BTC, soit l’équivalent de plus de 615 000 dollars. La nature incensurable de Bitcoin a beaucoup aidé WikiLeaks, l’organisation à but non lucratif ayant souvent été privée de la possibilité de recevoir des dons en devises étatiques.
Bien que les rumeurs sur le pardon d’Assange par Donald Trump ne se soient pour l’instant pas concrétisées, le lanceur d’alerte semble donc pouvoir compter sur ses supporters de la cryptosphère pour assurer au mieux sa défense. C’est en quelque sorte un juste retour des choses, puisque WikiLeaks a fait confiance et adopté très tôt Bitcoin pour ces dons dès 2011.