Crime, Bitcoin et idées reçues : Les révélations d’un ancien de la CIA
Bitcoin, le faux mouton noir – Plusieurs États, notamment la France, ne cessent de pointer du doigt Bitcoin comme étant un moyen privilégié pour les activités illicites. Une idée reçue balayée d’un revers de la main par cet ancien directeur de la CIA. Décidément, on en apprend tous les jours et Bitcoin est de plus en plus disculpé.
Moins d’activités illicites sur Bitcoin que dans le système traditionnel
Nous ne comptons plus les fois où politiciens et représentants des hautes institutions ont pointé du doigt Bitcoin comme étant le vecteur privilégié d’activités illicites. Résultat : les États tentent tant bien que mal de réguler l’écosystème pour enrayer ce fameux Bitcoin qui profite tant au crime.
Cependant, la réalité est tout autre. Michael Morell, ancien directeur adjoint de la CIA, vient de publier une étude indépendante commandée par le Crypto Council for Innovation, composé de géants de l’industrie, tels que Coinbase, Fidelity Digital Assets ou Square.
D’après ses révélations, la vérité derrière l’usage illicite du roi des cryptos n’est pas celle à laquelle nous sommes habitués. En réalité, les activités illicites sur Bitcoin représenteraient moins de 0,5 % des transactions, un chiffre qui est en baisse constante depuis 2012.
À l’inverse, c’est principalement le système traditionnel qui est porteur de ces activités, selon notre ex-membre de la CIA :
« En fait, il y avait probablement moins d’activités illicites dans l’écosystème bitcoin que dans le système bancaire traditionnel. »
En pratique, il estime que les activités illicites représentent entre 2 et 4% du PIB mondial. Pourtant, c’est toujours Bitcoin qui est pointé du doigt.
Bitcoin : un instrument de blanchiment d’argent
Une fois de plus, une idée reçue bien loin de la vérité ! En France, les politiques ne cessent de durcir les mesures d’identification des utilisateurs de cryptomonnaies pour « lutter contre le blanchiment d’argent ». Or, il semblerait que Bitcoin soit loin d’être la méthode privilégiée pour ce type d’activité.
« Les cas identifiés de blanchiment par le biais des cryptomonnaies restent relativement faibles par rapport aux volumes d’argent liquide blanchis par les méthodes traditionnelles. »
Étude du Crypto Council for Innovation
Une fois de plus, le système classique est bien plus problématique que les cryptomonnaies. Devant ces fait, les Etats arriveront-ils à accepter que le roi des cryptos est loin d’être le super vilain du monde financier ? Ou camperont-ils sur leurs idées toutes faites, mais pourtant erronées ?