Bitcoin les terrorise : ces sénateurs US demandent à violer la souveraineté du Salvador
« De quoi ils se mêlent ? » – Adopter Bitcoin comme monnaie à cours légal demande beaucoup de courage. Après les menaces du Fonds monétaire International (FMI), voilà que ce sont des sénateurs américains qui s’en prennent à la décision souveraine du Salvador. En même temps, cela n’étonnera personne, tant les mots États-Unis et interventionnisme sont connus pour être synonymes, surtout quand il s’agit d’imposer le dollar au reste du monde.
Le sort du Salvador ne les intéresse pas, seul le dollar compte
De l’ONU au FMI en passant par une floppée d’acteurs financiers traditionnels, tous s’inquiètent de voir le modeste Salvador prendre une certaine forme d’indépendance économique grâce à Bitcoin (BTC).
Désormais, même des sénateurs américains commencent à paniquer face à la révolution financière qu’apporte l’invention de Satoshi Nakamoto. Au point que trois d’entre eux – Jim Risch, Bob Menendez et Bill Cassidy – déposent un projet de loi entièrement dédié à la surveillance de l’adoption du Bitcoin comme monnaie nationale au Salvador.
En cas de vote favorable, cette « Loi ACES » (Accountability for Cryptocurrency in El Salvador) pourrait rendre obligatoire la production d’un rapport sur les mouvements de bitcoins au Salvador. Un « plan » pour atténuer les « risques potentiels » sur la domination du dollar américain serait aussi de la partie.
« Au plus tard 90 jours après la présentation du rapport (…), le Secrétaire d’État, en coordination avec les responsables des autres départements et agences fédéraux concernés, soumettra (…) un plan visant à atténuer tout risque potentiel pour le système financier des États-Unis, posé par cette adoption d’une cryptomonnaie comme monnaie légale au Salvador ; et tout autre pays qui utilise le dollar des États-Unis comme monnaie légale. »
Extrait du projet de Loi ACES
Le président Bukele renvoie dans leurs cordes ces interventionnistes
Effectivement, le Salvador a été contraint de se servir du dollar US comme monnaie depuis 20 ans, lorsque les pressions de l’inflation et de la dollarisation ont définitivement mis à terre sa monnaie fiduciaire nationale (le colón, en 2001).
Même s’il ne peut pas encore se passer du dollar, le pays centraméricain mise désormais à fond sur Bitcoin. Et son président, Nayib Bukele, est toujours prompt à défendre aussi bien le roi des cryptos que la souveraineté de son pays. Dans un tweet bien senti, il charge sans hésiter l’interventionnisme des sénateurs US :
« OK boomers… Vous avez ZÉRO juridiction sur une nation souveraine et indépendante. Nous ne sommes pas votre colonie, votre arrière-cour ou votre avant-cour. Restez en dehors de nos affaires intérieures. N’essayez pas de contrôler quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler 😉. »
Et le président Bukele a bien raison d’être ferme. Car si les USA sont déjà bons en interventionnisme, ils sont encore « meilleurs » (pires) concernant l’extraterritorialité de leurs lois. Surtout pour protéger leur précieux dollar. Car les 3 sénateurs ont osé marquer noir sur blanc, qu’ils craignent la « potentielle utilisation des cryptomonnaies pour contourner les sanctions » imposées par les États-Unis. Bitcoin bientôt synonyme de Liberté économique ?
En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).