Bitcoin : répartition géographique des mineurs (Cambridge University)

La répartition géographique du minage de Bitcoin est une métrique difficile à définir. Pour faciliter l’accès aux données, une équipe en lien avec l’université de Cambridge a publié une carte interactive du minage de Bitcoin.

La carte du minage

La carte de la répartition du minage de Bitcoin permet de visualiser la part mensuelle de chaque pays dans le hashrate total du réseau. Celle-ci a été publiée sur le site de l’université de Cambridge.

Les données présentées sur cette carte ont été récoltées auprès des mineurs des pools de minage BTC.com, Poolin et ViaBTC. Une fois en possession de ces données, la localisation de chaque mineur a été estimée grâce à son adresse IP.

Bien qu’elles ne représentent pas l’ensemble de l’industrie, ces pools réunissent 37% de la puissance de hachage totale du réseau. Les équipes en charge du projet ont d’ores et déjà annoncé le souhait d’ajouter d’autres pools de mining à l’avenir afin d’affiner leurs données.

Répartition du hashrate au moment de la rédaction.

L’écrasante majorité chinoise

La nouvelle n’a rien étonnant, la Chine arrive en tête avec 65% de la puissance de hachage totale. Elle est suivie, loin derrière, par les États Unis avec 7,24% et la Russie avec 6,9%.

Classement des pays en fonction de leur part dans le hashrate global.

L’industrie chinoise représente une telle part du processus de minage du Bitcoin, que l’équipe en charge de la « Bitcoin mining Map » a décidé d’éditer une carte spécifique à la Chine dans le but de pouvoir visualiser la répartition par province.

Selon les données de la carte, la province du Xinjiang concentre la plus grande part de la puissance de hachage. Une donnée surprenante au regard des différents rapports publiés par CoinShares, mettant en première place la province du Sichuan.

Quoi qu’il en soit, cette carte permet enfin de visualiser l’activité de minage à travers le monde et avec plus de transparence. Comme l’a déclaré Apolline Blandin, responsable crypto et blockchain du projet : « ces données peuvent valider certaines intuitions du marché, favoriser une plus grande transparence et aider les participants dans la conduite de leurs opérations ».

Renaud H.

Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.