Bitcoin : l’Italie veut augmenter les taxes sur les gains de capitaux du BTC de 26 à 42% !
Vampire fiscal. Avec ses 30% d’imposition sur les plus-values de vente de crypto-actifs, la France a longtemps été le pays où la taxation de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies était la plus forte. Mais manifestement, l’Italie semble vouloir lui prendre cette première place pourtant très peu enviable pour les contribuables. Le vice-ministre de l’Économie annonce ainsi la volonté des autorités italiennes de passer la taxe sur les plus-values de Bitcoin et ses semblables de 26 à 42%.
Imposition maximale contre les possesseurs de Bitcoin en Italie ?
C’est lors d’une conférence sur le budget 2025 de l’Italie que le vice-ministre de l’Économie, Maurizio Leo, a fait une déclaration relative à Bitcoin et aux cryptomonnaies. Comme en France et dans la plupart des pays de l’Union européenne, gravement surendettés, il est question de taxer toujours plus les citoyens pour couvrir les dépenses de l’État.
Dans le cas présent, ce serait donc les possesseurs de bitcoins qui pourraient voir leur taxation augmenter de façon délirante. En effet, alors que l’imposition sur les plus-values de vente de Bitcoin et des cryptos était déjà élevée, à 26%, cette taxation pourrait désormais passer à 42% ! Cette hausse violentent est tout cas inscrite dans la proposition de Loi de Finances du gouvernement italien, et qui sera soumise au Parlement d’ici la fin de l’année.
Pourtant, la taxation à 26% en Italie n’était déjà pas vieille, puisqu’elle était en place depuis le 1er janvier 2023 seulement. Mais manifestement, les crypto-enthousiastes, qui prennent l’important risque financier d’investir dans les actifs numériques, devront bientôt partager près de la moitié des bénéfices de cette prise de risque avec l’État italien (qui lui n’a pas à prendre ce risque financier, juste à encaisser).
Avant, Bitcoin était considéré comme une monnaie étrangère – ce qui est justement de facto le cas, puisque Bitcoin est une monnaie à cours légal au Salvador depuis 2021 – et le taux d’imposition était bien plus bas à ce titre. Détruire l’adoption des cryptomonnaies en Europe ne passe donc pas que par l’imposition d’un cadre réglementaire si complexe que seules les grosses entités monopolistiques pourront se mettre en conformité (faisant fuir les petites startups innovantes), mais aussi par ruiner complètement l’intérêt d’investir dans les crypto-actifs. Comme quoi, certains États critiquent les cryptomonnaies, mais empochent très volontiers la création de richesse qu’elles génèrent.