Bitcoin : Cet homme a raté 21 milliards de dollars en BTC et il sème la terreur pour se venger

La vengeance dans la peau. Cette étrange histoire a pris racine il y a une décennie dans les contreforts du Caucase, en Géorgie. Elle met en scène Bidzina Ivanishvili, le dirigeant reclus du pays, et un manque à gagner qui représente aujourd’hui environ 21 milliards de dollars en Bitcoin. Ivanishvili a décliné une offre d’investissement crédible dans le minage de cryptomonnaie au début de l’existence du Bitcoin. Il a depuis entrepris une campagne violente, mobilisant les vastes ressources de l’État géorgien, pour obtenir ce qu’il a raté. Cette traque, qui vise son ancien conseiller financier, met en lumière non seulement l’étendue de l’occasion manquée par Ivanishvili, mais aussi sa volonté d’utiliser la force pour tenter de récupérer cette richesse numérique. Les événements qui suivent ressemblent davantage à une extorsion organisée qu’à une dispute financière légale.

Les points clés de cet article :
  • L’histoire a débuté il y a dix ans en Géorgie, impliquant Bidzina Ivanishvili et une occasion manquée d’investir dans le Bitcoin, aujourd’hui évaluée à 21 milliards de dollars.

  • Ivanishvili a rejeté une proposition d’investissement dans le minage de Bitcoin, ce qui a conduit à une poursuite acharnée contre son ancien conseiller financier, semblable à une extorsion organisée.

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La proposition de Bitfury et la décision de Bidzina Ivanishvili

L’histoire se déroule vers 2014, lorsque la jeune république postsoviétique de Géorgie attirait les entreprises grâce à un environnement favorable et à des tarifs d’électricité particulièrement bas, un coût d’exploitation crucial pour le minage de cryptomonnaie. La suite, c’est Philip Shishkin, de chez Coindesk, qui la raconte.

Une startup de minage, Bitfury, cherchait à lever des fonds. L’entreprise était riche en Bitcoin, qu’elle minait, mais manquait de monnaie fiduciaire pour financer son expansion. Ses dirigeants étaient convaincus du potentiel de croissance du Bitcoin, mais la prudence dominait chez les investisseurs traditionnels.

Bitfury a donc proposé à Ivanishvili, le puissant homme fort de la Géorgie, une solution originale : investir 50 millions de dollars pour acheter du temps de traitement sur leurs ordinateurs et conserver tout le BTC généré.

La proposition a été présentée dans sa somptueuse résidence de Tbilissi, un fatras de verre et d’acier qui a toujours laissé les observateurs sans voix. Ivanishvili, dont la fortune était estimée à plusieurs milliards, était un habitué des dépenses extravagantes, il avait notamment payé 96 millions de dollars pour une seule toile de Picasso. Cependant, en 2015, Ivanishvili était aux prises avec une fraude de près d’un milliard de dollars chez Credit Suisse.

Cette étrange histoire a pris racine il y a une décennie dans les contreforts du Caucase, en Géorgie. Elle met en scène Bidzina Ivanishvili, le dirigeant reclus du pays, et un manque à gagner qui représente aujourd'hui environ 21 milliards de dollars en Bitcoin. Ivanishvili a décliné une offre d'investissement crédible dans le minage de cryptomonnaie au début de l'existence du Bitcoin. Il a depuis entrepris une campagne agressive, mobilisant les vastes ressources de l'État géorgien, pour obtenir ce qu'il a raté. Cette traque, qui vise son ancien conseiller financier, met en lumière non seulement l'étendue de l'occasion manquée par Ivanishvili, mais aussi sa volonté d'utiliser la force pour tenter de récupérer cette richesse numérique. Les événements qui suivent ressemblent davantage à une extorsion organisée qu'à une dispute financière légale.
Une opportunité de minage ratée à 21 milliards de dollars

L’enrichissement du conseiller et la traque de l’ennemi d’État

Dans ce contexte de crise de confiance financière, il a rejeté catégoriquement l’offre de 50 millions de dollars pour le minage de Bitcoin, sans même examiner les détails techniques de l’investissement. Pour lui, le BTC n’était pas un produit financier assez tangible ou crédible.

Ce refus s’est avéré être l’une des plus grandes erreurs d’investissement de l’ère moderne. Sur la base du même ratio de rendement que son conseiller, cet investissement aurait pu lui rapporter quelque 190 000 bitcoins, dont la valeur actuelle dépasse les 21 milliards de dollars.

Malgré le scepticisme d’Ivanishvili, son conseiller financier, George Bachiashvili, était lui un fervent partisan du potentiel du Bitcoin. Il a donc décidé d’agir pour son propre compte.

Il a approché la banque géorgienne d’Ivanishvili et a obtenu un prêt à intérêt élevé. Avec ce capital, il a investi 6,3 millions de dollars dans la capacité de minage de Bitfury, générant 24 000 Bitcoin l’année suivante.

Bachiashvili a remboursé le prêt avec un intérêt de 600 000 dollars, et l’affaire semblait close. Pourtant, près d’une décennie plus tard, la fortune personnelle d’Ivanishvili a subi une forte révision à la baisse, notamment en raison de sanctions américaines et de problèmes judiciaires persistants liés à Credit Suisse.

C’est à ce moment que l’intérêt d’Ivanishvili pour le Bitcoin est soudainement réapparu. Il a accusé son ancien conseiller d’avoir volé le Bitcoin, arguant que le prêt initial lui donnait droit à une part des gains.

Cette étrange histoire a pris racine il y a une décennie dans les contreforts du Caucase, en Géorgie. Elle met en scène Bidzina Ivanishvili, le dirigeant reclus du pays, et un manque à gagner qui représente aujourd'hui environ 21 milliards de dollars en Bitcoin. Ivanishvili a décliné une offre d'investissement crédible dans le minage de cryptomonnaie au début de l'existence du Bitcoin. Il a depuis entrepris une campagne agressive, mobilisant les vastes ressources de l'État géorgien, pour obtenir ce qu'il a raté. Cette traque, qui vise son ancien conseiller financier, met en lumière non seulement l'étendue de l'occasion manquée par Ivanishvili, mais aussi sa volonté d'utiliser la force pour tenter de récupérer cette richesse numérique. Les événements qui suivent ressemblent davantage à une extorsion organisée qu'à une dispute financière légale.
La violence et la prison serviront les intérêts de Bidzina Ivanishvili

La vengeance aveugle d’Ivanishvili pour retrouver son Bitcoin

En mai, Bachiashvili, qui avait fui la Géorgie, a été enlevé à Abu Dhabi et renvoyé de force à Tbilissi par jet privé pour y purger une peine de 11 ans sur des accusations douteuses de vol et de blanchiment d’argent. Et il fut alors brutalement battu en prison.

Le système judiciaire, que ses détracteurs considèrent comme inféodé à Ivanishvili, a été mis à contribution. L’avocat du milliardaire a même envoyé une proposition par WhatsApp à l’équipe de défense de Bachiashvili, proposant d’abandonner les charges criminelles s’il acceptait de rendre 60 % du Bitcoin réclamé.

Ce document, qui ressemblait à une tentative d’extorsion, menaçait d’augmenter la dette de 5 % par mois en cas de refus et promettait une lourde condamnation si l’accord n’était pas accepté. Bachiashvili a refusé l’extorsion et a été promptement condamné.

La chasse aux bitcoins d’Ivanishvili a eu des conséquences violentes et injustes, touchant tous ceux qui s’opposaient à lui dans cette affaire. Le dirigeant géorgien semble déterminé à punir son ancien conseiller et à obtenir sa cryptomonnaie par tous les moyens.

Cette étrange histoire a pris racine il y a une décennie dans les contreforts du Caucase, en Géorgie. Elle met en scène Bidzina Ivanishvili, le dirigeant reclus du pays, et un manque à gagner qui représente aujourd'hui environ 21 milliards de dollars en Bitcoin. Ivanishvili a décliné une offre d'investissement crédible dans le minage de cryptomonnaie au début de l'existence du Bitcoin. Il a depuis entrepris une campagne agressive, mobilisant les vastes ressources de l'État géorgien, pour obtenir ce qu'il a raté. Cette traque, qui vise son ancien conseiller financier, met en lumière non seulement l'étendue de l'occasion manquée par Ivanishvili, mais aussi sa volonté d'utiliser la force pour tenter de récupérer cette richesse numérique. Les événements qui suivent ressemblent davantage à une extorsion organisée qu'à une dispute financière légale.
Le manque à gagner sur Bitcoin a rendu fou ce Géorgien

Le Bitcoin qui rend fou ?

L’un des avocats de Bachiashvili, David Jandieri, est même devenu la cible d’une campagne de diffamation orchestrée par une chaîne de télévision pro-Ivanishvili, l’accusant d’être un espion occidental. Craignant pour sa sécurité, il a dû fuir la Géorgie.

Le chef du service de sécurité géorgien, qui avait personnellement géré le retour forcé de Bachiashvili, a aussi démissionné brusquement après seulement cinq mois de fonction, sans explication claire.

En prison, Bachiashvili a également été menacé par le directeur de l’établissement, qui l’encourageait à céder ses bitcoins à Ivanishvili. Suite à son refus, il a été brutalement agressé par un autre détenu.

Quant au directeur de la prison, il a démissionné peu de temps après, puis a été retrouvé mort d’une seule balle dans son garage. Les autorités géorgiennes ont conclu à un suicide. Ces événements troublants suggèrent que l’appareil d’État a été mobilisé pour une vendetta personnelle, déclenchée par la rage d’avoir manqué une fortune en cryptomonnaie.

L’histoire du Bitcoin manqué par Bidzina Ivanishvili est un puissant récit de la façon dont l’argent, le pouvoir et les regrets peuvent se conjuguer pour corrompre l’État. De l’échec initial à investir dans le Bitcoin, alors que son prix médian n’était que de 272 dollars, à l’utilisation d’enlèvements et de la violence étatique, Ivanishvili démontre sa détermination à récupérer ce qu’il perçoit comme son dû. Son erreur de calcul lui a non seulement coûté des milliards, mais elle aura également coûté la vie et la liberté à plusieurs personnes. Une histoire incroyable à ranger aux côtés des plus dingues que l’écosystème a pu nous offrir.

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Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.