« Bitcoin, cette arnaque » : la Belgique durcit sa politique en matière de pubs cryptos

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Acheter des cryptomonnaies tue – S’ils sont toujours très prompts à taxer les acteurs et investisseurs cryptos, les gouvernements aiment aussi régulièrement mettre des bâtons troncs d’arbres dans les roues du secteur. Ralentir l’adoption de Bitcoin (BTC) semble ainsi leur être presque une passion. C’est la Belgique qui vient de sortir la dernière aberration en matière réglementaire, en obligeant la mention d’un « slogan anti-publicitaire » sur toute promotion de projets/entreprises cryptos.

Bitcoin et les cryptos ne sont « que risques », c’est bien connu

Depuis que les slogans chocs et autres images très peu ragoûtantes sont apparus sur les paquets de cigarettes, cela ne semble pas – de toute évidence – avoir mis fin à l’industrie du tabac. Mais les autorités belges paraissent vouloir transposer un tel message inutilement désagréable sur toutes les publicités relatives à Bitcoin et aux cryptomonnaies.

Comme le rapporte notamment le journal belge Le Soir, une nouvelle mention obligatoire va être instaurée sur tous les messages de promotion de réseaux blockchains décentralisés. Ce message anti-crypto réussi à placer 2 fois le mot « risque » sur 11 mots :

« Monnaies virtuelles, risques réels. En crypto, seul le risque est garanti. »

Les publicités pour les cryptomonnaies interdites car Bitcoin serait une arnaque d'après le régulateur belge

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Les régulateurs belges, fiers de leur « bouclier anti-cryptomonnaies »

Un slogan qui pourrait prêter à sourire, s’il n’incarnait pas tout le mépris que certains politiques et législateurs ont pour la cryptosphère et ses incroyables révolutions technologies. Dont le seul tort est finalement de vouloir échapper à leur censure et à leur centralisation.

Ce nouveau règlement voulu par la FSMA (Autorité des services et marchés financiers, en Belgique) entrera en vigueur le 17 juin 2023. Cette obligation, destinée donc à encadrer la publicité pour les crypto-actifs, a déjà été communiquée auprès de certains « influenceurs ». Comme ceux ayant par exemple fait la promotion d’une crypto-bourse, comme dans le cas du gardien de but du FC Bruges, Simon Mignolet.

Il faut dire que le ministre belge des Finances, Vincent Van Peteghem, avait déploré le mois dernier (manifestement inquiet) que les cryptomonnaies soient « de plus en plus enracinées dans notre société ». Il fallait donc mettre un frein à l’adoption de ces concurrents aux monnaies fiduciaires et au système financier traditionnel, en signalant à quel point ils comportent des « risques élevés », selon les mots du ministre.

Beaucoup de porteurs d’obligations d’État, que ces mêmes régulateurs jugent pourtant « non risquées », auraient aimé avoir un message d’avertissement du même genre que celui infligé aux cryptos. Par exemple : « Si les banques centrales remontent les taux sauvagement, bonjour les dégâts pour vos obligations d’État » à taux bas, dont plus personne ne veut, pas vrai la Silicon Valley Bank ? Ah ben, elle n’existe plus c’est vrai, faillite oblige. Pourtant, c’était une banque régulée en plus, non ?

Le temps de la régulation est venu, et avec lui celui de l’incertitude. N’attendez plus pour préparer l’avenir. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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