Bitcoin : après l’Allemagne, les États-Unis se mettent aussi à bouger leurs BTC
Liquidations en chaîne. Entre fin juin et début juillet, les autorités allemandes se sont débarrassées « le plus rapidement possible » de 50 000 bitcoins. Et ce, quelles que soient les conséquences néfastes pour le marché de Bitcoin et des cryptomonnaies. Cette fois, ce sont les États-Unis qui envoient des millions de dollars en BTC en direction de la crypto-bourse Coinbase pour les vendre.
4 millions de dollars en Bitcoin saisis par les États-Unis revendus sur Coinbase
Ce 22 juillet 2024, une adresse de wallet Bitcoin identifiée par la plateforme Arkham Intelligence comme appartenant aux États-Unis a été vidée de tous ses bitcoins. L’adresse qui est intitulée « U.S. Government : Ryan Farace Seized Funds » par la plateforme de suivi des transactions blockchains a, en effet, retirer la totalité de ses 58,742 BTC.
Cette quantité de bitcoins, qui représentait 3,96 millions de dollars au moment du transfert, a été envoyée sur le service professionnel Coinbase Prime de la crypto-bourse de Brian Armstrong (voir ci-dessous). Très certainement pour y être vendue.
Les bitcoins en question ont été saisis après la condamnation en 2018 de Ryan Farace, surnommé « Xanaxman », pour la vente illicite de pilules de Xanax contre des bitcoins via le Darknet et notamment le marché noir Silk Road. Fait amusant, le HODL (la conservation) involontaire de ces BTC par les USA depuis décembre 2021 a permis de faire passer leur valeur de 2,89 à 3,96 millions de dollars, soit une plus-value de 1,07 million de dollars en seulement un peu plus de 2 ans et demi.
Là où les USA encaissent une jolie plus-value de +37% sur leurs bitcoins, l’Allemagne a perdu 124 millions de dollars en liquidant violemment ses 50 000 BTC, plutôt qu’en revendant progressivement. Et si le cycle bullish (haussier) devait se relancer sur le marché de Bitcoin et des cryptomonnaies, c’est certainement bien plus d’argent qu’aura fait perdre cette « vente d’urgence » allemande, aussi prématurée et précipitée qu’irresponsable.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
