Vitalik Buterin regrette le terme « smart contract »
Alors que le réseau Ethereum (ETH) va bientôt lancer son hard fork Constantinople, on en apprend un peu plus sur la relation de son fondateur, le crypto-célèbre Vitalik Buterin, avec sa blockchain. Ce dernier posséderait à peine 1% de tous les ethers en circulation, et regretterait d’avoir inventé le terme « smart contracts » pour les contrats intelligents de son réseau fétiche.
Vitalik Buterin détiendrait moins de 1% de tous les ETH actuels
Notamment en réponse aux critiques de l’économiste anti-cryptos Nouriel Roubini, Vitalik Buterin a révélé ses possessions en ethers, d’après Cryptovest :
« Je n’ai jamais personnellement détenu plus de 0,9% de l’ensemble des ETH (…) mes possessions nettes n’ont jamais approché le 1 milliard de dollars. De plus, je suis à peu près sûr qu’il n’y a pas de lois pénales contre le pré-minage ».
I never personally held more than ~0.9% of all ETH, and my net worth never came close to $1b. Also, I'm pretty sure there are no criminal laws against pre-mining.
— vitalik.eth (@VitalikButerin) October 10, 2018
Vitalik Buterin ne détiendrait pas plus de 365 003 ethers sur son plus important wallet ETH, en précisant qu’il avait d’autres wallets « mais ils sont relativement petits en comparaison », d’après Bloomberg.
Il précise également au passage que « l’Ethereum Foundation n’a jamais possédé plus qu’environ 3 millions d’ETH, et n’a maintenant qu’environ 660 000 ETH ; le reste a été consacré au développement ». Comme on peut le voir dans son tweet ci-dessous :
The Ethereum Foundation only ever owned ~3m, and now has ~660k; the rest was spent on development.
— vitalik.eth (@VitalikButerin) October 10, 2018
Regrets quant à l’appellation « smart contracts »
Dans un tweet du 13 octobre, Vitalik Buterin explique :
« Pour être clair, je regrette à ce stade l’adoption du terme « smart contracts » (contrats intelligents). J’aurais dû les appeler de façon plus ennuyeuse et technique, peut-être quelque chose comme des « persistent scripts » (scripts persistants) ».
To be clear, at this point I quite regret adopting the term "smart contracts". I should have called them something more boring and technical, perhaps something like "persistent scripts".
— vitalik.eth (@VitalikButerin) October 13, 2018
En fait, ce terme de « smart contracts » n’est pas apparu avec Ethereum, c’est un des pionniers de la monnaie numérique cypherpunk, Nick Szabo, qui aurait pour la première fois utilisé ce terme, en 1994, d’après Bitcoinist.
Outre « persistent scripts », le terme « stored procedures » (procédures stockées) a également été mentionné.
Le co-fondateur d’Ethereum semble s’être posé cette question surtout d’un point de vue légal, car il est difficile de définir, si en termes juridiques, les « smart contracts » sont réellement des contrats.
De par son exposition médiatique, en tant que co-fondateur de la deuxième crypto la plus valorisée actuellement, Vitalik Buterin a souvent à répondre à des affirmations plus ou moins erronées à son sujet, ou à celui de son réseau. Heureusement pour nous, il a du répondant, les échanges de tweets se transforment donc en véritable joute verbale pour les observateurs !