Multiplication des blockchains : le nouveau paradigme de la DeFi
Quel avenir pour la Finance Décentralisée ? – Pendant sa première année d’existence, l’écosystème DeFi était restreint à Ethereum. Cependant, face à la congestion grandissante sur le réseau, de nombreuses blockchains et solutions de seconde couche ont vu le jour dans l’espoir de proposer une alternative plus économique à Ethereum.
Blockchains EVM compatible
L’écosystème DeFi est né au début de l’année 2020, avec l’émergence subite de nombreux protocoles financiers décentralisés. Parmi eux, nous pouvons citer la naissance de nombreux AMM tels qu’Uniswap ou Balancer, ainsi que la multiplication des protocoles dits de lending, tels qu’Aave ou Compound.
Cependant, au fur et à mesure de l’évolution de l’écosystème DeFi, Ethereum a fait face à un problème de congestion important entrainant les frais de transactions à la hausse.
Face à ces frais en augmentation constante, plusieurs autres blockchains dites EVM compatibles ont vu le jour. Pour rappel, ces blockchains proposent un environnement proche de celui d’Ethereum, permettant aux développeurs d’applications décentralisées de les migrer sans avoir à les modifier.
Parmi ces blockchains, nous pouvons citer la commit chain Polygon ainsi que la Binance Smart Chain. En l’espace de quelques mois, ces dernières ont vu leur activité exploser jusqu’à atteindre plusieurs milliers de transactions quotidiennes.
Par la suite, les tant attendues solutions de secondes couches ont été déployées sur Ethereum. Bien qu’elles n’aient pour le moment pas atteint le niveau des blockchains EVM compatible, ces solutions attirent chaque jour de nouveaux utilisateurs.
Au total, l’écosystème DeFi hors d’Ethereum représente désormais 44 milliards de dollars, réparties sur plusieurs centaines de protocoles hébergés sur une dizaine de chaines différentes.
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Ethereum reste la chaine reine
La blockchain Ethereum reste, malgré tout, reine de la DeFi, en dépit de la hausse quasi constante des frais et la congestion importante.
Ainsi, l’écosystème DeFi sur Ethereum représente actuellement plus de 121 milliards de dollars, soit trois fois plus que le reste de l’écosystème DeFi hors Ethereum.
Ethereum alimente la DeFi au sens large
Cette suprématie d’Ethereum sur l’écosystème DeFi n’a rien de surprenant. Plus intéressant encore, c’est le réseau Ethereum qui nourrit une bonne partie de la DeFi évoluant sur d’autres blockchains.
En effet, d’après les données compilées par Elias Simos, environ un tiers des fonds ont été déposés sur l’écosystème DeFi hors d’Ethereum l’ont été depuis Ethereum via divers ponts.
Ainsi, ce sont 13,28 milliards de dollars qui ont été déposés depuis Ethereum vers les autres blockchains.
En pratique, ce sont les ponts reliant Ethereum à Polygon, Fantom et Avalanche qui ont fait transiter le plus de fonds. À eux trois, ces protocoles représentent 80% des fonds ayant migré d’Ethereum vers d’autres chaines via des ponts.
Certes, la plupart de ces blockchains sont présentées comme des “Ethereum Killer”. Cependant, à l’heure actuelle, aucune d’elles n’arrive à la cheville de la reine des smart contracts. Il semblerait même qu’elles soient hautement dépendantes de celle-ci pour attirer les liquidités.
Malgré son évolution, l’écosystème DeFi reste gangréné par un mal persistant : les hacks. Ainsi, de nombreux protocoles sont la cible de hackers, toutes blockchains confondues. Récemment, le protocole Cream Finance a été la cible d’une attaque entrainant la perte de 25 millions de dollars en cryptomonnaies.
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