MiCA : 53 crypto-entreprises obtiennent une licence en Europe, mais pas Binance et Tether

Le couperet MiCA est tombé. Le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) est entré en vigueur fin décembre 2024 dans l’Union européenne (UE). Depuis, les entreprises du secteur des cryptomonnaies doivent se mettre en conformité avec ce cadre réglementaire pour pouvoir continuer à proposer leurs services aux résidents européens. Et si certaines entreprises ont réussi à obtenir la précieuse licence MiCA, d’autres peinent à se mettre en règle. C’est notamment le cas de Tether et de Binance, qui sont toujours en attente de leur autorisation.

Les points clés de cet article :
  • Le règlement MiCA pour les cryptomonnaies a été instauré fin décembre 2024 dans l’Union européenne, imposant aux entreprises de se conformer pour continuer leurs activités.
  • En six mois, 53 licences MiCA ont été délivrées, mais des géants comme Tether et Binance peinent encore à obtenir cette précieuse autorisation.

MiCA : un total 53 licences délivrées pour l’instant en 6 mois

Selon les données partagées sur X par Patrick Hansen, directeur de la stratégie et de la politique de Circle, l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) dénombre désormais dans ses registres un total de 53 licences MiCA, délivrés durant les 6 derniers mois par les autorités de régulation nationales (comme l’AMF en France par exemple).

Ces licences permettent aux entreprises de proposer leurs services liés aux cryptomonnaies dans l’ensemble des 30 pays de l’Espace économique européen (EEE), sans avoir besoin d’obtenir une autorisation dans chaque pays.

Parmi les entreprises qui ont obtenu une licence MiCA, on retrouve des émetteurs de stablecoins comme Circle avec son stablecoin USDC, ou encore la Société Générale avec son EURCV. Au total, 14 entreprises ont été autorisées à émettre des stablecoins par les régulateurs de 7 pays différents.

On retrouve également des prestataire de services sur actifs numériques (PSAN, ou CASP selon l’acronyme anglais) comme Coinbase ou encore Kraken par exemple. Ce sont en tout 39 entreprises de ce type qui ont été autorisées – par 9 pays différents (principalement en Allemagne et aux Pays-Bas) – pour proposer des services liés aux cryptomonnaies dans les 30 pays de l’EEE.

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Tether et Binance toujours en attente pour leur mise en conformité en UE

Mais si certaines entreprises ont donc réussi à obtenir leur licence MiCA, d’autres sont toujours coincée à attendre de leur autorisation. C’est notamment le cas de Tether, l’émetteur de l’USDT, qui n’a pas encore réussi à se mettre en conformité avec les exigences de MiCA, alors que son stablecoin du dollar est pourtant le plus valorisé du marché des cryptomonnaies.

En conséquence, l’USDT a été retiré de plusieurs plateformes d’échange voulant desservir les résidents de l’UE/EEE, comme Coinbase ou Crypto.com par exemple.

De son côté, Binance, la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde, n’a pas non plus obtenu sa licence MiCA. La plateforme fait face à des difficultés réglementaires dans plusieurs pays européens, notamment en France.

Le règlement MiCA est un cadre réglementaire qui vise à harmoniser les règles applicables aux cryptomonnaies dans l’Union européenne. Mais il pose aussi des défis importants pour les entreprises du secteur, qui doivent se conformer à des exigences strictes et complexes en matière de transparence et de surveillance des utilisateurs. Si certaines entreprises ont réussi à relever le défi, d’autres sont encore en train de s’adapter à marche forcée.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.