Metaverse à Tokyo : la formation à distance passe à un niveau supérieur
Tokyo, la ville de toutes les possibilités – Quand on parle du futur web 3 qui se prépare, on pense aux cryptomonnaies, aux NFT ou aux DAO. Cependant, le metaverse sera sûrement parmi les premières utilisations à destination du grand public. Ses possibilités sont tellement vastes que tenter de les résumer serait forcément réducteur. Culture, jeux, santé, réseaux sociaux ou encore monde de l’entreprise : tous les domaines de la vie quotidienne et professionnelle seront impactés par ce phénomène. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui est la dimension éducative et pédagogique de cette nouvelle technologie. Et pour illustrer notre propos, direction l’Université de Tokyo.
Une formation à destination d’un large public
Cette université va donc mettre une place une formation à distance dans un métavers dans le courant de l’année scolaire. Ce programme s’adresse à différentes cibles, allant du début du secondaire à des étudiants déjà sur le marché du travail. Et la particularité de ce projet est que le métavers est à la fois le cadre d’apprentissage, mais également un des sujets de la formation.
Pour les plus jeunes, il s’agira d’une initiation aux sciences de l’information ainsi qu’un rapide tour d’horizon des métiers du web 3. Pour les étudiants en passe de finir leurs études ou déjà actifs, les contenus seront plus poussés. Intelligence artificielle, monde de l’entreprise ou encore les technologies de l’information seront au menu. Des certificats seront délivrés à l’issue de ces formations, mais il ne s’agit pas d’un diplôme à proprement parler.
Le metaverse pour répondre à des besoins spécifiques
C’est le média japonais The Asahi Shimbun qui a publié l’information le week-end dernier et qui liste les objectifs d’un tel projet. Tout d’abord, il s’agit de pallier à la pénurie de personnel qualifié pour enseigner ces matières. La formation à distance permet ainsi de mutualiser les compétences et de rassembler les étudiants autour de professeurs diplômés.
Le programme cherche également à toucher un maximum de femmes, car celles-ci sont sous-représentées dans les formations d’ingénieurs au Japon. Les organisateurs espèrent toucher plus facilement les étudiantes en créant un cadre virtuel moins soumis à la pression sociale. Et c’est d’ailleurs là l’enjeu majeur de ce métavers universitaire : créer un univers accueillant pour tout le monde. Voici ce qu’en disent les responsables de l’université :
« L’utilisation du métavers permettrait de créer un système éducatif dans lequel n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son statut social et son lieu de résidence pourrait en apprendre davantage sur l’ingénierie et les sciences de l’information. »
L’inclusion de tous par le métavers semble donc à portée de main, surtout dans un pays qui laisse parfois entrevoir de profondes fractures dans sa société, comme les Hikkikomori qui sont des personnes recluses refusant de quitter leur domicile et qui inquiètent les autorités. Déjà actifs dans sur des plateformes, comme SecondLife, ces citoyens pourront trouver dans le métavers un espace rassurant dans lequel évoluer sans souffrir du regard des autres. Et bien sûr, en ces temps de pandémie, ce méta-univers permet de suivre des formations, quel que soit son état de santé. Si vous voulez en savoir plus sur toutes les nouveautés de cet écosystème, notre Méta-Hebdo est là pour vous.
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