MegaETH : la blockchain hyper-rapide qui attire l’attention de Vitalik Buterin
Un nouveau challenger. À chaque cycle, nous sommes témoins de la création de nouvelles blockchains. Ainsi, l’attention est actuellement portée sur MegaETH, une nouvelle blockchain qui promet jusqu’à 100 000 transactions par seconde. Si bien que même Vitalik Buterin a participé à la ronde de financement. Explications.
MegaETH lève 20 millions de dollars
Il y a de cela un an, Shuyao Kong ancienne employée de Consensys et Yilong Li, titulaire d’un PhD à l’université de Stanford, ont fondé le projet Mega Labs.
Ainsi, Mega Labs vise à créer une blockchain aux performances hors du commun, le tout sans sacrifier la décentralisation ou la sécurité. Son nom : MegaETH.
En effet, le projet vise à atteindre les 100 000 transactions par seconde afin de servir des applications en temps réel. À titre de comparaison, Ethereum traite une dizaine de transactions par seconde.
Le 27 juin, le protocole a annoncé avoir finalisé une ronde de financement de 20 millions de dollars. Parmi les participants, nous retrouvons entre autres des fonds d’investissement tels que DragonFly Capital, Figment Capital ou encore Robot Ventures.
En plus de cela, de nombreuses figures emblématiques telles que Vitalik Buterin, Cobie ou encore Joseph Lubin de Consensys.
Cette levée de fonds s’est déroulée en parallèle du déploiement d’un devnet probant pour le projet. En effet, selon le cofondateur de MegaETH, ce devnet est performant et “progresse régulièrement pour devenir la blockchain la plus rapide possible, limitée uniquement par le matériel”.
Toutefois, le testnet du réseau ne sera déployé qu’à l’automne prochain. Il permettra aux développeurs de venir tester le réseau avant le déploiement de son mainnet.
Comment MegaETH atteint les 100 000 tx/s ?
En pratique, deux techniques clés ont été utilisées par Mega Labs pour atteindre de telles performances.
D’une part, via une architecture de blockchain hétérogène. Cela signifie que les nœuds du réseau peuvent avoir des configurations matérielles différentes, impliquant qu’ils peuvent se spécialiser dans des tâches spécifiques.
D’autre part, via un environnement EVM « hyper-optimisé ». Cela permet de pousser les performances (débit, latence) aux limites matérielles.
« Ces techniques contrastent fortement avec les architectures homogènes actuelles, qui ne peuvent utiliser que moins de 1 % de la capacité de calcul d’un serveur Web2 moderne. »
Reste maintenant à savoir si les performances annoncées seront bien présentes lors du testnet lancé à l’automne prochain.
De son côté, le réseau Ethereum a quant à lui misé sur les rollups pour résoudre ses problèmes de scalabilité. Ces derniers sont d’ailleurs au cœur de l’attention avec la distribution d’airdrop sur zkSync et Blast.