Bitcoin interdit : le projet de loi d’Elizabeth Warren menace l’écosystème crypto
Une armée anti-crypto – Décidément, les « Warren » ont une dent contre le monde crypto, que ce soit le multimilliardaire Warren Buffett ou la sénatrice Elizabeth Warren. Cette dernière s’est même donnée une mission d’envergure : détruire l’écosystème crypto. Pour cela, elle conduit un projet de loi qui menace purement et simplement le développement du web 3. Et celui-ci pourrait bien aboutir.
Bitcoin, arme des criminels ? Des préjugés qui ont la vie dure
La guerre de préjugés d’Elizabeth Warren contre Bitcoin
Ce n’est pas la première fois que la sénatrice US s’attaque à Bitcoin. En juin 2021, Elizabeth Warren s’en était déjà prise violemment aux cryptos. Pour cela, les mêmes clichés sont inlassablement répétés :
« Les cryptomonnaies ont créé des opportunités pour escroquer les investisseurs, aider les criminels et aggraver la crise climatique. »
Des assertions toutes plus fausses les unes que les autres et que nous pouvons démonter en deux lignes.
Non, Bitcoin n’est pas utilisé par les criminels : ces derniers préfèrent le dollar
Tout d’abord, le rapport de Chainalysis a montré que les activités criminelles représentent moins de 1 % des transactions cryptos. Ce niveau descend même à 0,15 % en 2021, dont 80 % liées à des arnaques ou des fonds volés, non à du blanchiment à proprement parler.
Évidemment, la blockchain permettant de suivre à la trace l’entièreté des transactions, ce n’est vraiment pas le meilleur outil lorsque l’on cherche à se faire discret. Les criminels le savent bien. Même le Hamas ne veut plus passer par Bitcoin pour recevoir des dons. Et la CIA reconnaît que Bitcoin n’est qu’une goutte d’eau comparé au blanchiment d’argent qui passe par les monnaies traditionnelles. Pour mener des activités illicites, rien de tel que ce bon vieux dollar. Malheureusement, les préjugés ont la vie dure.
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Non, Bitcoin n’est pas la cause du dérèglement climatique, mais plutôt une solution
Il en est de même pour la fameuse crise climatique. À entendre ses détracteurs, Bitcoin serait l’ultime cause du réchauffement climatique, une abomination à bannir de toute urgence. Pourtant, l’industrie du minage a la plus renouvelable de toutes, et de loin, basée à 50 % sur des énergies vertes et renouvelables. En réalité, Bitcoin n’est responsable que de 0,08 % des émissions de CO₂, selon le rapport Coinshares.
Il serait même, au contraire, le maillon manquant qui pourrait permettre la démocratisation des énergies renouvelables. Il peut apporter une source de consommation d’énergie aisément pilotable, une solution au torchage et à l’électrification des territoires. Pour tout comprendre, je vous invite à lire le dernier écrit d’Alexandre Stachtchenko sur le sujet.
La menace de la loi US contre le blanchiment d’argent en crypto
Un projet de loi liberticide pour l’innovation et inutile contre le blanchiment
Cette fois, Elizabeth Warren conduit un projet de loi mettant en avant la lutte contre le blanchiment d’argent en crypto : « The Digital Asset Anti-Money Laundering Act ». Si ce projet de loi est voté, il pourrait bien aboutir à la disparition pure et simple des boîtes cryptos aux États-Unis. On vous explique pourquoi.
Tout d’abord, les porteurs de cette loi veulent faire croire que les cryptos sont seules porteuses de cette malédiction d’attirer les adeptes du blanchiment d’argent. Or, comme nous l’avons vu, leur responsabilité dans ces trafics est infime.
Et ils font croire également que les règles déjà établies sont dans l’incapacité d’agir contre ces abus, ce qui n’est pas non plus prouvé. Avant d’établir une loi, il est nécessaire de monter que celle-ci apporte plus de bien que de mal. Détruire l’innovation crypto pour supprimer le blanchiment d’argent lié au cryptomonnaies ne peut pas être une solution. Et c’est pourtant la stratégie qui semble être adoptée via ce projet de loi : bannir la crypto sous couvert d’une loi contre le blanchiment d’argent.
Un projet de loi bâti pour détruire l’industrie crypto
En effet, cette loi forcerait les sociétés cryptos à s’enregistrer en tant qu’établissement bancaire. Cela concerne :
- Les entreprises développant des logiciels liés de près ou de loin à la technologie crypto ;
- Les entreprises validant des transactions sur une blockchain.
Toutefois, ces sociétés sont, en l’état de la réglementation actuelle, dans l’incapacité totale de répondre aux normes imposées à de tels établissements. Sans compter que la plupart sont encore des startups dans un écosystème émergent. Elles sont donc dans l’impossibilité de souscrire à ces règles de compliance qui nécessitent plusieurs millions de dollars d’investissement afin de s’y conformer.
Un cheval de Troie prêt à s’introduire au cœur de l’écosystème crypto
Les cryptos sont en réalité au cœur d’un conflit d’intérêts avec le dollar américain. De nombreux députés et dirigeants font semblant de ne pas voir les qualités intrinsèques de Bitcoin, car son adoption par le grand public n’est absolument pas dans leur intérêt. Le concept de crypto, et surtout ses mécaniques internes, étant nouveau et peu connu, il est aisé de biaiser l’avis de la population à grands renforts de matraquage médiatique.
Pour John Rizzo, ancien porte-parole du département du Trésor américain, cet loi Warren-Marshall constitue l’équivalent d’un cheval de Troie pour le monde des cryptomonnaies. Elle provoquerait en définitive le ban pur et simple des activités cryptos, sans lutter contre le blanchiment d’argent, ce dernier étant principalement libellé en dollar. Une énième réglementation donc, contre laquelle l’écosystème crypto devra lutter s’il veut pouvoir survivre… Pour enfin un jour démontrer au grand public, espérons-le, l’étendue de ses capacités à révolutionner notre monde et protéger nos libertés.
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