Le Ghana légalise Bitcoin et la cryptomonnaie avec une toute nouvelle loi
Crypto for Africa. Le Ghana vient de faire un pas de géant dans le domaine de la cryptomonnaie en adoptant une loi qui légalise leur utilisation à grande échelle. Cette décision marque une étape importante pour le pays, qui devient ainsi l’un des pionniers en Afrique à embrasser pleinement cette technologie. La nouvelle législation, annoncée en octobre dernier, ouvre la voie à l’utilisation généralisée des cryptomonnaies pour les transactions quotidiennes, offrant aux Ghanéens une alternative aux systèmes financiers traditionnels.
- Le Ghana a fait un pas historique en légalisant l’utilisation généralisée des cryptomonnaies, se positionnant ainsi comme un pionnier en Afrique.
- Cette législation vise à encadrer et sécuriser les transactions en cryptomonnaies, tout en stimulant l’innovation et l’inclusion financière.
Le Ghana légalise Bitcoin et la cryptomonnaie
Selon Bloomberg, la loi adoptée par le parlement ghanéen vise à encadrer l’utilisation de la cryptomonnaie tout en protégeant les consommateurs. Elle impose notamment des normes strictes aux plateformes d’échange et aux prestataires de services liés à la crypto, garantissant ainsi la sécurité des transactions. Cette régulation est perçue comme un moyen de prévenir les fraudes et les activités illégales, tout en encourageant l’innovation dans le secteur financier.
La Banque du Ghana a joué un rôle clé dans l’élaboration de cette loi, soulignant son engagement « à moderniser le système financier du pays ». En permettant l’utilisation de ces nouvelles technologies financières, le Ghana espère également attirer des investissements étrangers et stimuler sa croissance économique.
Un pari sur l’avenir de la part de ce pays d’Afrique
L’adoption des cryptomonnaies au Ghana pourrait avoir des répercussions positives sur l’inclusion financière. Dans un pays où une partie de la population n’a pas accès aux services bancaires traditionnels, la crypto offre une solution accessible et peu coûteuse pour effectuer des transactions. Elles permettent également de réduire les coûts liés aux transferts d’argent internationaux, un avantage considérable pour les Ghanéens vivant à l’étranger qui envoient de l’argent à leurs familles.
Enfin, cette législation pourrait encourager l’émergence de nouvelles entreprises technologiques locales, spécialisées dans les solutions basées sur la blockchain. Cela pourrait créer des emplois et dynamiser l’économie numérique du pays.
En légalisant les cryptomonnaies, le Ghana se positionne comme un leader en Afrique dans l’adoption de cette technologie. Ce choix audacieux pourrait inspirer d’autres pays du continent à suivre le même chemin, contribuant ainsi à transformer le paysage financier continental et mondial.
Ben Canton
Avec une formation en littérature et en langues, j’aime mêler l’analyse rigoureuse au goût des idées pour décrypter les grands enjeux économiques et (géo)politiques liés aux cryptomonnaies. Depuis 2019, j’écris pour le Journal du Coin, et je collabore également avec Tahiti Cryptomonnaie, où je me concentre sur des sujets comme le Bitcoin, les MNBC, la tokenisation des RWA et plus largement les mutations stratégiques du Web3. Lecteur passionné, curieux du monde et des rapports de pouvoir qui le structurent, je m’efforce de rendre ces thématiques accessibles à tous, avec une attention particulière pour les projets pensés pour le grand public.
