Facebook veut relancer Libra et sa crypto – Un ancien patron d’HSBC appelé en renfort
Libra will be back – Si vous pensiez que le projet de crypto Libra de Mark Zuckerberg était mort et enterré, sachez qu’il bouge encore et pourrait même se relever. Pour cela, l’Association Libra vient d’engager un ancien dirigeant de la banque HSBC.
Quand les banquiers changent de bord pour les cryptos
Dans un communiqué de presse paru ce 17 septembre, l’Association Libra annonce qu’elle a nommé James Emmett au poste de directeur général de Libra Networks. Ce dernier entrera dans ses fonctions le 1er octobre prochain.
« (…) je suis ravi de rejoindre Libra Networks, avec pour mission de renforcer l’innovation et l’inclusion financières, et de rendre le réseau opérationnel. », James Emmett
Le nouveau dirigeant se trouve être l’ancien responsable du secteur Europe de la grande banque internationale HSBC. Il y a engrangé un total de 25 ans d’expérience dans les marchés financiers.
Le CEO de l’Association Libra, Stuart Levey, a déclaré à l’occasion de cette nomination :
« (…) Je suis heureux que [James Emmett] nous rejoigne et je suis convaincu que son leadership contribuera à faire de la vision de Libra une réalité. »
Le projet Libra paré pour une nouvelle phase ?
L’écosystème de stablecoins initié par Facebook se construit à un rythme beaucoup plus lent qu’initialement annoncé, mais des mouvements s’opèrent tout de même petit à petit. Il faut dire que la farouche hostilité des États et autorités financières nationales et internationales ont bien plombé le projet après son annonce.
Après son gros changement de cap en mars dernier, concernant l’intégration de stablecoins de devises étatiques (dollar, euro, …), le projet Libra a également annoncé en fin mai qu’il renommait son wallet, de Calibra à Novi.
Il avait alors été précisé que l’application nécessitera que les utilisateurs passent par une vérification d’identité (KYC) complète pour pouvoir utiliser Novi.
Libra suit son chemin et s’éloigne de plus en plus du concept de cryptomonnaie. À ce rythme-là, à la vue de la direction prise par le projet, on se demande si la montagne ne va pas accoucher d’un PayPal vaguement amélioré par « blockchain ». Un mot magique pour surfer sur l’aura positive de la technologie des registres distribués, mise en lumière par Bitcoin.