Donald Trump va quitter la Maison Blanche – Son dernier cadeau empoisonné aux bitcoiners inquiète
Trump sort et prend Bitcoin avec lui ? – L’administration Trump sortante serait susceptible d’affermir la régulation sur les cryptomonnaies, notamment sur l’identification des utilisateurs. Cette affirmation est soutenue par Brian Armstrong, l’actuel CEO de Coinbase, qui craint un effet indésirable sur Bitcoin.
Bitcoin mis à l’écart
Brian Armstrong a expliqué son point de vue, mercredi soir, sur Twitter. Son objectif est de mettre en garde la communauté des cryptomonnaies, tout en critiquant l’actuel département du Trésor américain. En effet, un tel projet nécessite une organisation importante et il est difficilement concevable de le mettre en place en seulement quelques semaines. De la même façon, ce genre de régulation comme celle-ci constitue une barrière supplémentaire pour une adoption massive.
Pour stocker ses bitcoins directement sur son ordinateur, il est heureusement possible d’utiliser un « portefeuille auto-hébergé », sans intermédiaire, notamment une autre plateforme, pour y accéder. Dans ce cas précis donc, la réglementation viserait à tracer et identifier toutes les personnes qui utilisent des pièces et des billets.
Coinbase ne serait alors pas concernée, car la plateforme stocke les portefeuilles « en ligne ». Néanmoins, il serait de sa responsabilité de collecter des informations sur les transactions entrantes ou sortantes, qui concernent des portefeuilles « auto-hébergés ».
Le CEO reste sceptique quant à la faisabilité de ce projet. En effet, il a souligné qu’il était compliqué de collecter autant d’informations, surtout sur le marché des cryptomonnaies :
« Cette friction supplémentaire tuerait de nombreux cas d’utilisation émergents de la cryptomonnaie. Cette dernière ne représente pas seulement de l’argent – elle numérise tous les types d’actifs […]. »
Quelles solutions pour les États-Unis ?
Si une telle réglementation voyait le jour, cela aurait des conséquences néfastes pour les États-Unis. Les citoyens seront effectivement tentés de se tourner vers des prestataires étrangers pour avoir accès au même service. C’est par exemple le cas de Binance, plateforme fondée à Hong-kong, qui est bloquée aux États-Unis. Aujourd’hui, les Américains peuvent simplement utiliser un VPN pour s’y connecter.
En outre, les autres sociétés spécialisées pourraient relocaliser leur entreprise, notamment en Asie, où la réglementation est plus souple. Le fondateur de Ripple, Chris Larsen, s’était, par exemple, exprimé sur cette éventualité, en critiquant par la même occasion l’administration US actuelle.
Aucun membre de l’administration n’a pour l’instant commenté la déclaration de Brian Armstrong. Il est toutefois important de rappeler qu’aucune publication « officielle » n’a vu le jour pour l’heure. Il s’agit encore là de simples rumeurs.