Cryptomonnaies : Le patron de la Banque des banques veut des MNBC (et rien d’autre)

Non, non et non ! Les cryptomonnaies et les stablecoins sont devenues une évidence pour une bonne partie des acteurs économiques et financiers même si certaines instances continuent de s’opposer à leur utilisation. C’est notamment le cas de la Banque des règlements internationaux (BRI) dont le patron, Agustín Carstens, vient de réaffirmer son opposition à Bitcoin et ses dérivés. En cause, une préférence largement assumée pour les monnaies numériques de banques centrales (MNBC).

Les points clés de cet article :
  • Agustín Carstens, patron de la BRI, a réaffirmé son opposition aux cryptomonnaies, privilégiant les monnaies numériques de banques centrales (MNBC).

  • Malgré les critiques, les MNBC sont en développement dans de nombreux pays, posant des questions sur leur impact sur la vie privée.

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Bitcoin, crypto et stablecoins ne sont pas assez « dignes de confiance »

Le patron de la Banque des règlements internationaux (BRI), Agustín Carstens, est connu pour ses prises de position contre Bitcoin et les cryptomonnaies décentralisées. Dans un récent podcast du Financial Times, il a répété ce qu’il pensait des cryptos, des stablecoins et surtout des MNBC qu’il affectionne particulièrement. Mais pour lui, avant tout, il ne s’agit pas d’un problème de technologie :

« Je pense que nous devons être ouverts d’esprit. (…) Il y a des leçons à tirer de la façon dont les cryptomonnaies ont évolué. (…) Mais la technologie ne rend pas la monnaie digne de confiance. Seule l’institution qui se trouve derrière elle peut inspirer cette confiance. »

Agustín Carstens, patron de la BRI – Source : Financial Times

C’est pourquoi même les stablecoins ne trouvent pas grâce à ses yeux :

 « Le problème avec les stablecoins, c’est qu’il est extrêmement difficile d’assurer leur stabilité de manière infaillible. À un moment donné, vous pourriez vous trouver dans une situation où il existe un taux de change entre un stablecoin en livre sterling émis par la personne X et le stablecoin émis par la personne Y. Si ces deux stablecoins ne sont pas à parité, un taux de change s’appliquera entre eux, et il n’y aura plus d’unité monétaire. »

Agustín Carstens, patron de la BRI – Source : Financial Times
Les cryptomonnaies sont devenues une évidence pour une bonne partie des acteurs économiques et financiers. Toutefois, certaines instances continuent de s’opposer à leur utilisation. C’est notamment le cas de la Banque des règlements internationaux (BRI) dont le patron, Agustín Carstens, vient de réaffirmer son opposition à Bitcoin et ses dérivés. En cause, une préférence largement assumée pour les monnaies numériques de banques centrales (MNBC).
Pour le boss de la BRI, le salut se trouve dans les MNBC et puis c’est tout !

Agustín Carstens persiste et signe : Il nous faut des MNBC !

Le boss de la BRI insiste donc sur le rôle de son institution qui consiste à « promouvoir la stabilité monétaire et financière à l’échelle mondiale et à encourager la coopération internationale dans ces domaines ». Et pour lui, le meilleur moyen d’y arriver se trouve dans les MNBC, les monnaies numériques de banques centrales.

Dans cet entretien récent publié par le Financial Times, Agustín Carstens persiste et signe à ce sujet :

 « Le plus important est le développement d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros, ce qui signifie concrètement que les réserves bancaires, ou l’argent que les banques commerciales déposent auprès des banques centrales, peuvent être utilisées de manière plus flexible, avec une plus grande programmabilité, capable de répondre à tous les besoins de la technologie moderne. »

Agustín Carstens, patron de la BRI – Source : Financial Times

La BRI reste une structure au service des banques centrales et elle travaille donc activement à l’émission de MNBC pour le compte de ses membres. Agustín Carstens est parfaitement dans son rôle et on ne peut pas lui reprocher de ne pas faire la promotion de Bitcoin dans un média comme le Financial Times.

Des MNBC sont d’ailleurs en cours de préparation dans de nombreux pays du monde et la question n’est plus vraiment de savoir « si » il y en aura, mais plutôt « quand » ! Et tant pis si de nombreux citoyens s’interrogent sur leur bien fondé et sur les conséquences de leur mise en place sur le respect de la vie privée.

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Ben Canton

Avec une formation en littérature et en langues, j’aime mêler l’analyse rigoureuse au goût des idées pour décrypter les grands enjeux économiques et (géo)politiques liés aux cryptomonnaies. Depuis 2019, j’écris pour le Journal du Coin, et je collabore également avec Tahiti Cryptomonnaie, où je me concentre sur des sujets comme le Bitcoin, les MNBC, la tokenisation des RWA et plus largement les mutations stratégiques du Web3. Lecteur passionné, curieux du monde et des rapports de pouvoir qui le structurent, je m’efforce de rendre ces thématiques accessibles à tous, avec une attention particulière pour les projets pensés pour le grand public.