Aux USA, le patron des Républicains ne veut pas « laisser Bitcoin aux Chinois » – L’enjeu du Bitcoin Standard

Le GOP adepte de Bitcoin ? – Manifestement, et contrairement à l’apparence globale, certains hommes politiques aux États-Unis sont très favorables à Bitcoin. C’est en tout cas ce que laisse entendre Kevin McCarthy, le leader du « Grand Old Party » (ou GOP), le parti républicain du pays.

Les USA à fond dans la course au Bitcoin

Dans une interview donnée à l’émission « Squawk Box » de la chaîne CNBC, Kevin McCarthy s’est exprimé sur le sujet brûlant Bitcoin. Et sa réponse est pour le moins inattendue, puisqu’il semble manifestement être très pressé que les États-Unis se décident à adopter pleinement le roi des cryptos.

« Ils ont tenté d’ignorer [Bitcoin] pour le faire disparaître. Jamie Dimon [le CEO de la JP Morgan] vous le dira (…) C’est quelque chose que ceux qui font les lois, ceux qui sont au gouvernement et décident des politiques, feraient bien de commencer à comprendre pour l’avenir. »

Les retardataires de Bitcoin, des oubliés de l’Histoire ?

Mais qu’est-ce qui inquiète tant le leader du parti républicain pour paraître si pressé d’adopter Bitcoin, par rapport à beaucoup de ces collègues politiciens ? En réalité, les États-Unis se retrouvent à la traine de l’Histoire, en n’embrassant pas à temps le grand changement de paradigme qu’apportent les cryptomonnaies.

« (…) parce que d’autres pays vont de l’avant [avec Bitcoin], notamment la Chine (…) Je veux que ce siècle soit le nôtre. Je ne veux pas que l’Amérique prenne du retard. »

Comme le rappelle le journal Forbes, Kevin McCarthy n’a pas retourné sa veste récemment, car il avait déjà fait des déclarations très positives sur Bitcoin dès 2019. Il avait alors déclaré qu’il voulait « voir plus de décentralisation » et que Bitcoin avait un grand avenir dans ce domaine, avec même « peut-être des décennies d’avance ». Rien que ça !

Si le fait d’être pro-Bitcoin était tu par les politiciens jusqu’à récemment, de peur d’être mal vus et critiqués, il semble désormais que la parole soit bien plus libre. Les politiques crypto-enthousiastes se déclarent ouvertement et craignent le pire si leur pays ne se décide pas à adopter Bitcoin et l’ère de crypto-innovations qu’il apporte avec lui.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.