Telegram sous pression : record de transactions sur TON malgré la dégringolade du prix
Le réseau TON traverse une période inédite. Depuis l’arrestation du fondateur de Telegram, Pavel Durov, le 24 août dernier, l’écosystème de TON est sous pression. Malgré sa libération sous caution, la France continue de pointer du doigt Telegram. Toutefois, l’impact de cette situation sur le réseau TON s’avère inégal.
Record de transactions malgré l’arrestation de Pavel Durov
L’arrestation de Durov a, semblerait-il, déclenché une frénésie d’activité sur le réseau TON. En effet, le 9 septembre, le réseau a enregistré un pic à près de 12 millions de transactions, pulvérisant l’ancien record.
Depuis le 24 août, date de l’arrestation de Pavel Durov, le nombre de transactions enregistré quotidiennement sur TON n’a cessé de croître.
Ainsi, en un peu plus de 2 semaines, le réseau a vu son nombre de transactions quotidiennes multiplié par 3.
Cet engouement pour la blockchain TON se retrouve également du côté du nombre d’adresses actives quotidiennement. Effectivement, le 9 septembre, le réseau a également enregistré un record d’activité avec près de 800 000 adresses actives.
Effondrement du cours du jeton TON
Toutefois, toutes les métriques ne sont pas au vert pour TON. En effet, contrairement à cette explosion d’activité, le prix du token TON s’effondre.
Ainsi, il semblerait que le marché n’ait pas bien réagi à la nouvelle de l’arrestation. Trois heures seulement après l’annonce de l’arrestation, la valeur du token a plongé de 20%. Le TON est alors passé de 6,8$ à 5,3$ dans une chute abrupte.
Par la suite, le jeton a atteint un minimum local à 4,55$ le 6 septembre, suite à une chute de 34%. Son cours est depuis légèrement revenu à la hausse et le TON s’échange actuellement aux alentours de 5,25$.
Le paradoxe est frappant. Ton enregistre une hausse de l’activité sans précédent, mais un effondrement du prix de son jeton. Les investisseurs doivent naviguer avec prudence, tout en gardant un œil sur les développements juridiques autour de Durov.
Récemment, la messagerie Telegram a annoncé qu’elle quitterait les marchés “qui ne sont pas compatibles avec la liberté”. De son côté, Durov affirme que ces décisions ne sont pas motivées par l’argent, mais par la volonté de défendre les droits fondamentaux des utilisateurs, notamment dans les régimes autoritaires.