Affaire Pavel Durov : après la France, c’est l’Union européenne qui s’en prend à Telegram

La « Chasse aux Sorcières » de l’UE. Alors que le fondateur et CEO de Telegram, Pavel Durov, a été libéré sous caution ce 28 août, après à son arrestation surprise en France le 24 août, c’est désormais l’Union européenne qui ouvre une enquête sur le service de messagerie privée. Une pierre de plus à l’édifice d’inquiétude sur la liberté d’expression et la liberté d’entreprendre en Europe.

Telegram sous la très haute surveillance réglementaire de l’Union européenne

Dans une publication parue ce 28 août 2024, le Financial Times détaille une nouvelle attaque contre le réseau social Telegram, mais cette fois elle provient de l’Union européenne et non de la France.

Selon les journalistes du Financial Times, la Commission européenne chercherait à savoir si Telegram n’a pas sous-estimé son nombre d’utilisateurs européens. En effet, un seuil fixé à 45 millions d’utilisateurs ferait basculer Telegram dans toute une série de réglementations hyper-contraignantes (et liberticides) du Digital Services Act (ou DSA), entré en vigueur dans l’UE en août 2023 pour les « très grandes plateformes » de réseaux sociaux.

« Telegram a déclaré en février [2024] qu’il comptait 41 millions d’utilisateurs dans l’UE. En vertu de la loi sur les services numériques (DSA) de l’Union européenne, Telegram était censée fournir un chiffre actualisé ce mois-ci (août 2024), mais il ne l’a pas fait, se contentant de déclarer qu’elle avait nettement moins de 45 millions de destinataires actifs mensuels moyens dans l’UE. »

Extrait de la publication du Financial Times sur l’affaire Telegram/UE

Pour vous offrir le meilleur prix, SwissBorg agrège les offres des plus grands acteurs du marché
<strong>Créez votre compte SwissBorg et gagnez jusqu'à 50$ à votre 1e dépôt !</strong>
Créez votre compte SwissBorg et gagnez jusqu'à 50$ à votre 1e dépôt !

L’UE dépense une fortune en experts pour déterminer le nombre d’utilisateurs de l’application de Pavel Durov

Le Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne, dont les fonctionnaires sont donc payés par les impôts des contribuables européens, est très officiellement chargé de déterminer le nombre d’utilisateurs qu’aurait « réellement » Telegram en UE.

Cette enquête technique de l’Union européenne contre Telegram a notamment été commentée officiellement par Thomas Regnier, porte-parole de la Commission européenne pour les questions numériques :

« Nous avons un moyen, grâce à nos propres systèmes et calculs, de déterminer l’exactitude des données des utilisateurs [de Telegram]. (…) Et si nous pensons qu’ils n’ont pas fourni des données exactes sur les utilisateurs, nous pouvons les désigner unilatéralement [comme très grande plateforme] sur la base de notre propre enquête ».

Thomas Regnier, porte-parole de la Commission européenne, cité par le Financial Times

Les journalistes du Financial Times rappellent ainsi que les « très grandes plateformes » comme Google, Meta/Instagram ou TikTok ont dû « embaucher des milliers de personnes pour travailler à la mise en conformité » avec l’incroyablement lourd et contraignant règlement DSA (mise en conformité que seules les plus riches et monopolistiques sociétés pourront se payer). Le dépassement du seuil des 45 millions d’utilisateurs européens pourrait donc tuer financièrement Telegram, ou l’obliger à trouver un moyen d’interdire les utilisateurs de l’UE ! L’Enfer pour la liberté d’expression, la libre concurrence et la liberté de développer et d’entreprendre ne cesse de croître dangereusement chaque jour en Union européenne.

Vous cherchez à acheter les cryptos avant tout le monde ? Au meilleur prix ? Et bien évidemment seulement les meilleurs projets ? En devenant affilié JDC via notre lien partenaire, de nombreuses offres exclusives vous attendent tout au long de l'année sur SwissBorg !
<strong> Créez votre compte SwissBorg, et gagnez jusqu'à 50€ au premier dépôt !</strong>
Créez votre compte SwissBorg, et gagnez jusqu'à 50€ au premier dépôt !

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.