ETF Bitcoin au comptant : tout se joue mercredi pour BlackRock
Une rentrée chargée. L’année 2024 commence fort pour les équipes de BlackRock qui doivent gérer l’approbation tant attendue des ETF Bitcoin au comptant en affrontant des rumeurs de licenciements, le tout alors que les résultats du quatrième trimestre sont attendus vendredi prochain. Et la semaine sera bien chargée pour le premier gestionnaire d’actifs du monde qui est plus que jamais sous le feu des projecteurs de l’actualité, même s’il n’est pas le seul à attendre les réponses de la SEC. Les dernières informations du côté de Wall Street laissent penser que la décision finale concernant ces fameux ETF pourrait effectivement tomber mercredi prochain, car le 10 janvier est la date limite dans plusieurs dossiers déposés auprès du régulateur américain. On fait le point à quelques jours d’un potentiel séisme sur le marché crypto.
Blackrock envisage une décision mercredi prochain…
À l’occasion d’une émission sur Fox Business dimanche, les journalistes de la chaine ont fait le point sur la situation du géant BlackRock alors que se profile déjà le mercredi le plus attendu de l’année 2024. Sur fond de micro crises chez le gestionnaire d’actif le plus riche de la planète, il fut question de licenciements, de résultats financiers, de critères environnementaux et sociaux et bien sûr, d’ETF Bitcoin au comptant ! La première nouvelle à ce sujet est que les équipes de Larry Fink continuent de répéter qu’ils s’attendent toujours à une décision mercredi prochain.
Après les dernières dépôts de dossier de la semaine dernière auprès des bourses concernées et les ultimes éclaircissements demandés par la SEC, tout semble enfin prêt pour le grand jour ! Mais, le géant des affaires a plusieurs choses à gérer en même temps et les ETF ne sont pas sa seule priorité. En effet, des bruits de couloirs à propos d’éventuels licenciements ont agité ces dernières heures le microcosme financier new-yorkais qui s’inquiète d’une telle nouvelle. Il serait question de renvoyer 3% des effectifs quand même !
… Mais Larry Fink a d’autres choses à régler en même temps !
Réponse des intéressés : il s’agirait d’une simple gestion du personnel qualifiée de « routine » par une source interne proche du dossier. L’année passée, le même genre de délestage fut opéré . Il serait aussi réalisé en fonction d’indicateurs de performances des employés, toujours selon le même témoin cité par Fox Business. Autre sujet abordé par les journalistes, la question des critères ESG qui divise la classe politique et économique américaine : E pour environnement, S pour social et G pour gouvernance. Ces 3 lettres sont censés amener un peu d’éthique dans les entreprises et dans les investissements de la firme de Larry Fink. Mais les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous et la direction a décidé de réduire la voilure dans ce domaine.
Mis en avant « à la demande des clients » selon Mark Wiedman, responsable de l’activité clients de BlackRock, ces investissements représentent environ 1 000 milliards de dollars et seraient donc sujets à controverse en interne, mais également dans la classe politique américaine. Mais retour maintenant sur LE sujet de la semaine, sur l’information que tout le monde attend : la décision de la Security and Exchange Commission (SEC) à propos des ETF Bitcoin au comptant. Et pour BlackRock, ce sera bien mercredi. Après les dernières mises au point auprès du CBOE (Chicago Board Options Exchange), BlackRock est dans les clous et a effectué toutes les démarches possibles et inimaginables pour satisfaire aux exigences du régulateur américain.
La presse, les observateurs, les traders, les petits investisseurs, le personnel politique, les adversaires de Bitcoin, les cryptophiles convaincus, les CypherPunks de la première heure, Wall Street, tout le monde attend avec plus ou moins d’impatience et d’appréhension de savoir ce que la SEC décidera mercredi prochain. Début d’une nouvelle ère ? Fin de l’histoire ? Moment historique ? Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette décision, mais gardons à l’esprit que rien n’est jamais écrit à l’avance et Gary Gensler pourrait décider de jouer un mauvais tour à tout le monde et de botter en touche, une fois de plus.