Ethereum : Optimism veut développer la décentralisation des layers 2
L’Optimisme est de mise. OP Mainnet (anciennement Optimism) est le premier rollup à utiliser la couche technologie OP Stack. Celle-ci est également utilisée par Coinbase pour son L2 Base. Désormais, l’OP Stack évolue avec l’arrivée des preuves de fautes (fault proof).
Rollups et validation d’état
Depuis plusieurs années, Ethereum a pris une direction dite rollup-centric. Ainsi, le réseau mise sur les solutions de seconde couche pour assurer sa scalabilité.
Au sein de la famille des rollups il existe deux grandes catégories :
- zk-Rollups ;
- Optimistic Rollups.
En pratique, OP Mainnet, ainsi que les L2 basés sur l’OP Stack sont des Optimistic rollups. Comme indiqué dans le nom, ces rollups ont une approche optimiste de la validation des transactions.
Pour rappel, l’ensemble des transactions qui ont lieu sur un rollup sont regroupées et soumises à Ethereum sous forme de lot. Cette publication de l’état fait état de preuve sommaire de l’état du rollup, sans avoir à exécuter l’ensemble des transactions sur le L1.
Néanmoins, pour s’assurer que l’état soit valide, les rollups optimistic se basent sur un système de preuve de faute (anciennement preuve de fraude).
Ainsi, après qu’un lot soit publié, une période de contestation est ouverte. Durant cette période, les utilisateurs peuvent vérifier la preuve publiée et la contester en cas d’invalidité.
Si la preuve de faute soumise est validée, la transaction invalide est rejetée et le lot annulé. De son côté, l’opérateur qui a publié le lot est pénalisé par le réseau.
Du moins, c’est ce qui se passe dans la théorie. En effet, jusqu’à présent, l’OP Stack ne dispose pas de système de gestion des preuves de faute.
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Optimism dévoile son système de preuve de faute
Une situation qui est sur le point de changer pour Optimism. En effet, le 3 octobre, les équipes d’OP Labs ont annoncé le déploiement du premier système de fault proof sur le testnet Goerli.
En pratique, ce système de preuve de faute est composé de trois modules :
- Programme de preuve de faute (FPP) : il s’agit des règles et des procédures qui permettent à quelqu’un de démontrer qu’une certaine opération ou transaction est invalide ;
- Une machine virtuelle de preuve de faute (FPVM) : spécialement conçue pour exécuter et vérifier les preuves de faute ;
- Un protocole de jeu de litige : processus par lequel les parties peuvent contester la validité d’une transaction ou d’une opération.
Ces trois composants travaillent à l’unisson pour permettre de contester toute activité malveillante sur le réseau.
À l’instar de la philosophie de l’OP Stack, ce système de preuve se veut des plus modulaires. Ainsi, plusieurs implémentations différentes coexistent d’ores et déjà sur le testnet.
« La modularité et l’extensibilité du protocole de résolution des litiges et du système de vérification des fautes augmentent les possibilités pour les contributeurs de l’écosystème de créer d’autres composants pour sécuriser le système. »
De son côté, OP Labs espère pouvoir lancer son système fault proof le plus vite sur le mainnet. Pour cela, il fait appel à la communauté pour tester le système via un programme de bug bounty en partenariat avec Immunefi. Les développeurs peuvent ainsi empocher jusqu’à 2 millions de dollars pour la découverte d’une faille critique.
Cette mise à jour est majeure pour OP Mainnet et l’ensemble des L2 de l’OP Stack. En effet, cela marque un pas de plus dans la décentralisation des L2.
En effet, ces derniers sont fréquemment pointés du doigt pour leur présumé manque de décentralisation. C’est notamment le cas au niveau des Sequencer, pierre angulaire des L2.
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