Alors qu’elle déteste Bitcoin (BTC), la Chine invente une carte SIM connectée à la blockchain

Une carte SIM 3.0 en place – Après avoir hébergé les NFT de McDonald’s en Chine, la blockchain Conflux veut conquérir les millions de smartphones dans le pays. Elle collabore avec China Telecom pour proposer une carte SIM capable d’interagir avec une blockchain.

Conflux x China Telecom : une carte SIM connectée à une blockchain

Dans une série de tweets du 15 février dernier, Conflux Network a annoncé et fourni des détails sur son partenariat avec China Telecom. Pour rappel, il s’agit du deuxième opérateur de téléphonie mobile en Chine. La société compterait plus de 390 millions d’abonnés mobiles.

Conflux est une blockchain de niveau 1 utilisant un mécanisme de consensus hybride. Celle-ci combine la preuve de travail et la preuve de participation. La plateforme est aujourd’hui considérée comme « la seule blockchain publique conforme à la réglementation en Chine ». Sa société mère, le Shanghai Tree-Graph Blockchain Research Institute, bénéficie du soutien du gouvernement populaire municipal de Shanghai .

Cette collaboration entre Conflux et China Telecom vise à développer des cartes SIM compatibles avec la blockchain. La phase de recherche et de développement est terminée. À présent, la carte est connectée au réseau principal Conflux et elle est en cours de test. Le premier programme pilote devrait être lancé à Hong Kong cette année.

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Carte SIM, blockchain, metaverse et NFT : une adoption croissante du Web3 sur mobile

Pour Conflux, ce projet permettra de « réduire les barrières à l’entrée pour le Web3 et le métavers ». Selon lui, le prototype de la carte SIM dispose de fonctions qui permettent de stocker et d’envoyer des actifs numériques.

La carte SIM pourra notamment gérer et stocker les clés privées publiques et privées des utilisateurs. Ces derniers pourront s’en servir pour exécuter une signature numérique « de manière à ce que la clé privée ne sorte pas de la carte ».

Pour information, Conflux et China Telecom ne sont pas les premières entreprises qui veulent proposer une carte SIM capable d’exploiter les différentes opportunités que le web3 offre. En 2021, Orange et Smarkey avaient déjà dévoilé leur carte SIM permettant d’interagir avec les différents objets connectés d’une ville intelligente. La carte utilise la blockchain et les NFT pour assurer la fluidité, la sécurité et la réactivit, des communications avec les différents capteurs.

Les géants de la téléphonie mobile ne veulent apparemment pas rater le virage du Web3. China Telecom et Orange ont tous deux commencé à travailler sur une carte SIM qui peut communiquer avec une blockchain. Nokia, quant à elle, s’est lancée dans la course aux cas d’utilisation des métavers dans l’industrie.

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