64 % des ETH stakés contrôlés par 5 géants de la crypto : Ethereum face à la centralisation
The Merge is coming – Nul n’est sans le savoir, Ethereum s’apprête à modifier son système de consensus. Ainsi, le réseau va abandonner le Proof of Work au profit du Proof of Stake. Cependant, certains acteurs de l’écosystème commencent à s’inquiéter d’une trop grande centralisation du staking sur Ethereum.
Ethereum passe au Proof of Stake
Le réseau Ethereum se prépare à changer de mode de consensus dans les jours à venir. Ainsi, la mise à jour The Merge marque l’abandon du Proof of Work au profit du Proof of Stake.
Pour ce faire, la couche d’exécution va être raccordée à la couche de consensus en Proof of Stake. En pratique, la couche de consensus est assurée par la beacon chain. Celle-ci a été lancée en décembre 2020 et fonctionne depuis en parallèle d’Ethereum.
Son lancement a marqué le début du staking des jetons ETH. En effet, les utilisateurs sont en mesure de bloquer 32 ETH sur la beacon chain pour participer au processus de validation des transactions.
La ruée vers l’or
Rapidement, des dizaines de milliers d’ETH sont envoyés sur le contrat de dépôt. Actuellement, la beacon chain compte pas moins de 426 000 validateurs, pour 13 millions d’ETH déposés.
Pour mettre ces données en perspective, c’est approximativement 11% de l’offre totale d’ETH qui est actuellement déposée sur la beacon chain.
Ethereum : la menace de la centralisation
Il existe plusieurs manières de participer à la validation des blocs sur la beacon chain. Dans un premier temps, les utilisateurs disposant de 32 ETH peuvent opérer eux-mêmes un nœud de validation. Celui-ci nécessite tout de même une certaine infrastructure matérielle pour assurer son bon fonctionnement.
Cependant, les utilisateurs n’ayant pas accès à ces 32 ETH peuvent, eux aussi, participer au processus de validation.
Pour ce faire, ils peuvent rejoindre deux types de pools de staking :
- Les pools de staking centralisées, opérées par Coinbase, Kraken ou encore Binance ;
- Les pools de staking dites “liquides”, opérés par des protocoles tels que Lido ou RocketPool.
Cependant, l’utilisation de ces infrastructures, bien que facilitant l’accès, engendre un important problème de centralisation.
En effet, les cinq principales pools de staking représentent 64% de l’ensemble des ETH stake sur la beacon chain.
Cette centralisation a fait émerger plusieurs inquiétudes du côté de la communauté.
Les risques de cette centralisation
En premier lieu, les pools appartenant à des échanges centralisés (Coinbase, Kraken, Binance, etc.) sont sujettes à des contraintes réglementaires. Par conséquent, une trop grande centralisation autour de ces acteurs pourrait s’avérer dangereuse pour la résistance à la censure.
Dans un second temps, la centralisation autour de ces pools entraîne des inquiétudes vis-à-vis de la diversification des clients. En effet, à l’inverse de nombreuses blockchains, Ethereum dispose de plusieurs logiciels clients. Cette diversité a été mise en place pour réduire la dépendance à un seul et même client.
Cependant, les pools de staking ne sont pas les meilleurs élèves en termes de diversification. En effet, la plupart d’entre elles ont recours au client Prysm engendrant une centralisation autour de celui-ci.
D’autres inquiétudes montent en parallèle de The Merge. Ainsi, un chercheur a découvert qu’il serait possible que certains validateurs produisent deux blocs d’affilée. Une situation qui pourrait s’avérer être un vecteur d’attaque.
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