« Ethereum en danger » ? Vitalik Buterin, fait la Une du magazine Time

Vitalik en première de couverture – Alors que le réseau Ethereum (ETH) est sur le devant de la scène crypto à l’approche de sa mise à jour surnommée The Merge, son co-fondateur Vitalik Buterin fait la couverture du magazine Time. Le média lui consacre également un très long article où Vitalik exprime ses préoccupations pour le futur de la blockchain ETH.

Le génie de Vitalik Buterin consacré par le Time

Aujourd’hui âgé de 28 ans, Vitalik Buterin est certainement le plus connu des 8 co-fondateurs du réseau Ethereum, lancé en juillet 2015. Depuis lors, le token natif de cet écosystème, l’ether, a su se hisser à la deuxième place des crypto-actifs les plus valorisés, juste derrière Bitcoin (BTC).

Ce 18 mars, le magazine Time a révélé sur Twitter la couverture de sa prochaine édition. Il s’agit ni plus ni moins d’une photo de notre cher Vitalik Buterin ! Cette Une est accompagné du titre suivant :

« Le prince de la crypto a des inquiétudes. Le créateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, se bat pour réparer le monde qu’il a créé. »

Dans un article fleuve, qui fait suite à une interview de Vitalik Buterin accordée au Time, le co-fondateur a détaillé ses inquiétudes à la fois sur les problèmes actuels du réseau Ethereum, et sur de possibles risques futurs.

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Les préoccupations du créateur sur sa créature

Alors qu’en 2018, Vitalik Buterin promettait de se mettre en retrait du développement d’Ethereum, pour que le réseau devienne « plus décentralisé », le jeune homme semble avoir changé d’avis. Il n’aime manifestement pas la tournure naturelle que prend cette blockchain, et souhaite la rediriger plus vers sa vision idyllique personnelle :

« (…) le but ultime de la crypto n’est pas de jouer à des jeux avec des images de singes valant des millions de dollars [ndlr : référence aux NFT BAYC], mais de faire des choses qui ont des effets significatifs dans le monde réel. (…) L’une des décisions que j’ai prises en 2022 est d’essayer de prendre plus de risques et d’être moins neutre. (…) Je préfère qu’Ethereum offense certaines personnes plutôt que de se transformer en quelque chose qui ne représente rien. »

S’il dénonce les phénomènes spéculatifs comme les NFT, ou même la finance décentralisée (DeFi), c’est parce que ces échanges contribuent à congestionner le réseau ETH. Ce qui fait augmenter le coût des transactions (frais de gas). Et cela rend Ethereum moins utile et utilisable par tous, selon lui. Finie donc la neutralité, Vitalik veut revenir aux manettes. Mais a-t-il encore vraiment l’accès aux commandes ?

Même si Vitalik a toujours une grande influence et popularité au sein de l’écosystème, c’est un autre co-fondateur, Joseph Lubin, qui dirige la principale société de développement d’Ethereum : ConsenSys, qui vient de décrocher près d’un demi-milliard de dollars de financement. Espérons donc que les différentes visions d’Ethereum soient compatibles, sinon, en cas d’opposition frontale, le spectre d’un second fork – après celui avec Ethreum Classic (ETC) en 2016 – pourrait bien faire son apparition.

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