Bitcoin et les 40 millions d’adresses, un vrai « compte » de fées

Changement de paradigme ? – Si vous avez acheté vos premiers satoshis en 2011, il y a peu de chance que vous les ayez conservés jusqu’aux 69 000$ par Bitcoin atteints en novembre dernier. Volatil, incertain, le marché crypto est petit à petit en train de mûrir, devenir plus mature. Et « le marché », ce sont les Hommes qui le font. Les investisseurs cryptos sont-ils de plus en plus confiants dans leur thèse, au point d’en oublier le bouton « vendre » ?

Crypto Market Down, Bitcoin Hodlers Up

L’année 2021 a amené son lot de volatilité et de bonnes nouvelles pour l’écosystème crypto. L’arrivée officielle d’acteurs institutionnels comme Tesla y a grandement participé. En effet, ce type d’investisseur étant là pour le temps long, il y a de quoi rassurer le petit porteur quant à son intérêt pour les cryptos.

Peu après le rapport crypto délivré par Coin Metrics, c’est au tour de Glassnode de dévoiler les coulisses du marché. Spécialisée dans l’analyse on-chain, l’entreprise vient de révéler que les détenteurs de bitcoins n’ont jamais été aussi nombreux.

Sur le graphique ci-dessus sont présentées les Bitcoin non-zero adresses, c’est-à-dire les adresses BTC avec un solde non nul. Grâce à l’historique total du BTC, on peut donc apprécier cette tendance, qui est globalement en constante augmentation. On apprend que 40 276 163 adresses possèdent du Bitcoin. Le précédant record avait été établi au début du mois de février 2022. De plus, ce record intervient alors que le marché est dans une phase baissière depuis plus de 3 mois. Un signe encourageant.

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Un nouveau profil d’investisseurs ?

Comme on peut le constater, les choses se sont emballées réellement à partir de 2014. Les annonces d’altcoins et colored coins, venus concurrencer le roi BTC ont dynamisé le marché. A l’époque, toutes les cryptos étaient indexées sur Bitcoin. Il fallait donc des précieux jetons oranges pour pouvoir explorer ensuite les autres réseaux.

Cela a donc contribué à la pression acheteuse, faisant mécaniquement monter les prix. D’autres données rapportées par FSInsight suggèrent que 75% de la masse de BTC minés étaient « illiquides ». C’est-à-dire qu’ils n’ont plus été déplacés depuis plusieurs années. Il ne sont donc pas échangés « activement ». Peut-être dans l’espoir de revendre (bien) plus haut ?

Cela démontre en tout cas l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, et pour Bitcoin en particulier. Souvent comparé à l’or digital, c’est lui qui tire le marché telle une locomotive. L’analyse de données on-chain permet de mieux comprendre le comportement des investisseurs, en le liant au prix de l’actif sous-jacent.

Les événements récents au Canada ainsi qu’en Russie, sont d’énormes catalyseurs pour Bitcoin. En effet, face aux confiscations arbitraires, le BTC a démontré que correctement utilisé, il était incensurable. Le fait que son réseau fonctionne en temps de paix n’éblouit pas les « no-coiners ». Mais voir les cas d’usages concrets des cryptos en temps de guerre, pourrait apporter la lumière chez certains.

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